Denys Auguste Affre

Vous continuez votre route, et êtes maintenant sur la place de la Cité, connue pour abriter l’une des statues les plus célèbres de Rodez : celle du nom de Denys Auguste Affre, qui se trouve sur votre gauche, au milieu du parking, entourée d’arbres. Celle-ci semble vous regarder d’un air sérieux, tendant les bras, symbole de responsabilité et de protection. Car c’est précisément comme cela, que l’auteur de la statue, le sculpteur français Jean-Auguste Barre, a voulu représenter cet illustre personnage : il s’agit d’un protecteur, veillant sur la ville de Rodez nuit et jour, afin qu’à jamais, perdure paix et harmonie en ces terres. Lorsque vous passerez tout près d’elle et que vous pourrez l’admirer face à face, vous vous sentirez en sécurité, et pourrez la contempler dans ses moindres détails. Denys Auguste Affre fut archevêque de Paris de 1840 à 1848. Et son nom résonne encore dans les livres d’histoire, notamment pour la fin tragique que celui-ci a vécue. En effet, il tentait de négocier la paix lors du Soulèvement des Journées de juin, une révolte d’ouvriers qui a eu lieu du 22 au 26 juin 1848. Il se fera tiré dessus, et mourra de ses blessures le 27 juin. Si sa statue se trouve ici, c’est parce qu’il est originaire d’un petit village de l’Aveyron. Aujourd’hui, cela fait plus de 140 ans que la statue de l’archevêque observe les passants, qui ne manquent pas de s’arrêter droit devant elle, afin de mieux l’observer depuis son piédestal.