Visiter Compiègne
Itinéraire La cité impériale – Les incontournables à voir

Visiter Compiègne
: 17 lieux d’intérêt à découvrir
Ville plutôt méconnue du grand public, Compiègne à pourtant été le témoin de grands moments de notre histoire ! La ville de Compiègne s’est en effet construite autour du château des rois de France, au temps des Mérovingiens d’abord, avant de voir défiler toutes les têtes couronnées de nos livres d’histoire. C’est aussi à Compiègne qu’a été capturée Jeanne d’Arc avant d’être vendue aux Anglais et c’est dans un wagon au milieu de la forêt de Compiègne qu’a été signé l’armistice entre le Maréchal Foch et le général Weygand, le 11 septembre 1918. C’est même ici, dans le château de Compiègne, qu’a été lancée la fameuse dictée de Mérimée ! Lors des célèbres séries tenues par Napoléon III et l’impératrice Eugénie, Mérimée proposa une dictée aux illustres invités pour passer le temps. Son texte, réputé pour être le plus difficile de la langue française, allait rentrer dans la légende ! Compiègne en a donc vu de toutes les couleurs et possède de nombreux monuments qui en témoignent. Partons donc dans une visite riche en histoire au cœur de celle qui fut cité royale puis impériale avant de devenir une ville universitaire dynamique, industrielle, mais verte et sportive, résolument tournée vers l’avenir.
Vous voilà sur la place de l’hôtel de ville entouré de Jeanne d’Arc brandissant son drapeau et de celui qui est peut-être le plus bel édifice de la ville, la Mairie de Compiègne. Sa construction débute dans les années 1500. Il n’est pas toujours évident de savoir se remettre dans
Vous voilà devant le palais de Compiègne. 100 fois moins visité que Versailles, il n’a pourtant rien à lui envier ! Alors, qui a vécu là, quand et pourquoi, faisons un petit tour d’horizon. Si vous avez de quoi vous asseoir, installez-vous tranquillement, on va remonter un peu dans le
Voilà la grande église gothique Saint-Jacques. Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Elle a été construite au XIIIe siècle dans ce style gothique qui faisait fureur à l’époque et agrandie avec des éléments gothiques flamboyant voir Renaissance
Voilà le petit jardin confidentiel des remparts de Compiègne. Peu fréquenté, il permet une balade agréable et un bon accès aux vestiges de l’enceinte de la ville. La première fortification carolingienne englobait une faible portion du Compiègne actuel, puis, au XIIIe siècle, sous les Capétiens, on construit de nouveaux remparts,
Vous voilà devant la belle église Saint-Antoine. Elle a été édifiée en même temps que l’église Saint-Jacques, lorsqu’en 1199 on décide que Compiègne a besoin de paroisses et ne peut plus dépendre uniquement de l’abbaye Sainte-Corneille. L’église est construite dans un beau style gothique au XIIIe siècle et sera profondément
La tour dont vous pouvez observer les vestiges aujourd’hui, se nomme la grosse tour du roi, ou la tour Jeanne d’Arc. Elle est tout ce qui reste du château primitif des Capétiens qui succéda au château des Carolingiens. Le donjon qui s’élève devant vous est le plus ancien exemple connu
Vous arrivez devant l’entrée du musée du cloître. Il est installé dans l’abbaye Sainte-Corneille et retrace l’histoire de cette abbaye, berceau de la ville de Compiègne. Si elle mérite un musée, c’est que son histoire est aussi longue que riche et débuta en 877, lorsque l’empereur Charles le Chauve décida
La belle maison à colombages si bien conservée que vous voyez là se nomme la vieille Cassine. Le terme Cassine, en Picard, désigne une maison d’aspect rustique. Et pour cause, c’est l’une des plus anciennes maisons de Compiègne. Elle date de la fin du XIVe début du XVe siècle. Elle
Et encore 9 à retrouver dans l’application
Espace Saint-Pierre des minimes, Théâtre Impériale , Parc du Château , Monument Guynemer , Parc Songeons , l’Oise , Hôtel Dieu , Place du marché aux herbes, ancien grenier à sel
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Informations pour votre visite
Vous avez encore un peu de temps à Compiègne ?
Clairière de l’Armistice
Si vous en avez le temps et l’envie, n’hésitez pas à explorer un peu les environs de Compiègne. Vous le savez peut-être, mais c’est ici, à moins de 10 km du château de Compiègne, qu’a été signé l’armistice de la Première Guerre mondiale. Vous pouvez aller visiter ce lieu chargé d’histoire, que l’on appelle aujourd’hui la clairière de l’armistice.
Forêt de Compiègne
La forêt de Compiègne à elle seule est un véritable terrain de jeu avec de nombreuses belles balades pour se mettre au vert, notamment en rejoignant la butte des beaux monts qui vous offre une vue panoramique sur Compiègne.
Pierrefonds
Vous pouvez également aller jusqu’à Pierrefonds, où vous verrez un petit lac et un magnifique château du XIVe siècle, entièrement remodelé par Viollet le duc à la demande de Napoléon III pour montrer à quoi aurait ressemblé un château fort à l’époque médiévale. A voir !
Cité de la batellerie
A quelques kilomètres de Compiègne, la petite ville de Longueil-Annel bien installée le long du canal, vous raconte l’histoire de la batellerie. Maison-musée sur la vie des bateliers, péniche transformée en musée, ou croisière en bateau hybride, la cité des bateliers est une balade au bord de l’eau à ne pas manquer pour les passionnés.
Musée de la miniature
Et pour les férus d’histoire et de soldats de plombs, alors ne partez pas sans avoir visité l’excellent musée de la figurine miniature. Les recompositions historiques sont d’une grande qualité et le tarif très abordable.
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Les autres lieux incontournables à visiter à Compiègne à pied
En complément des lieux mis en avant en haut de cette page, d’autres lieux figurent dans notre itinéraire de visite de Compiègne à pied :
1 – Espace Saint-Pierre des minimes
La petite église de Saint-Pierre des minimes est Le nouvel espace d’expositions à Compiègne. Cette ancienne église romane du XIIe siècle, classée monument historique, reçoit aujourd’hui des expositions temporaires. C’est le plus ancien édifice de Compiègne. Certaines pierres datent même de l’époque carolingienne. L’église servait, à l’origine, de lieu de prière aux habitants du domaine agricole de l’abbaye Saint-Corneille. Puis, au XVIe siècle, s’y installe l’ordre des Minimes qui construisent leur couvent à côté. Le couvent existe toujours, c’est l’école primaire que vous voyez sur sa droite.
Pillée et laissée à l’abandon à la Révolution, elle vivra une forte restauration avant d’être transformée en espace artistique dans les années 90. Je vous invite à aller y faire un tour, l’entrée est gratuite et les expositions sont mises en valeur dans une atmosphère toute particulière.
2 – Théâtre Impérial
Voyez le bâtiment qui fait l’angle devant vous. On dirait un simple immeuble du XIXe et pourtant , c’est le théâtre impérial !
Alors s’il n’est pas plus grandiose que ça, c’est à cause de la Guerre que la France mène contre la Prusse et de la défaite de Sedan qui a ruiné le royaume et interrompu les travaux.
Mais à la base, le théâtre de Compiègne est donc l’idée de Napoléon III qui voudrait un théâtre pour entretenir ses invités lors de leurs séjours à Compiègne. Il y en avait bien déjà un, mais il est franchement trop petit et un peu vétuste et Napoléon III se dit que ce n’est pas des manières de recevoir des invités. Alors il choisit lui-même l’emplacement de l’ancien couvent des carmélites et demande à l’architecte qui s’était déjà chargé des rénovations du palais de construire une nouvelle salle à l’italienne plus vaste et plus moderne. Et voyez le pont escalier qui surplombe la rue. C’est également son idée, afin de connecter agréablement les grands appartements du palais et la loge impériale. La construction débute en 1867 et l’architecte s’inspire de l’Opéra de Versailles voulant réaliser une œuvre parfaitement en phase avec l’esthétique du Second Empire. En 1870, lorsque les travaux s’arrêtent par manque de budget, les murs sont debout, mais la décoration de la scène est abandonnée. Le sculpteur Gustave Crauk est le seul à avoir eu le temps de réaliser sa commande et ses statues ornent bien la scène aujourd’hui. Par contre, le plafond commandé à Delaunay reste nu. Vous pourrez voir ses dessins préparatoires au musée de Nantes.
Il faudra attendre Pierre Jourdan et son association « Pour le Théâtre impérial de Compiègne » créée en 1987, pour voir un vrai grand projet de rénovation.
Inaugurée en 1991, la nouvelle salle de spectacle accueille désormais “le Théâtre français de la Musique” dont le but est de remettre à l’honneur le répertoire lyrique national.
Si l’art lyrique c’est votre truc, vous savez où aller ! L’acoustique est apparemment impeccable !
3 – Parc du Château
Vous voilà dans le grand parc du château. Vous avez devant vous une belle vue sur la façade du château et tout autour de vous, les beaux jardins à la française. Le projet de concevoir ces jardins a commencé en 1752, mais n’a pas abouti à cause de la Révolution.
C’est Napoléon Ier, en 1806, qui va reprendre l’idée et transformer le parc en écrin de verdure, agrémenté d’élégants pavillons. L’aménagement s’étire jusqu’à la forêt et l’allée des Beaux Monts.
Si vous vous promenez un peu dans les jardins, vous découvrirez une belle collection d’une trentaine de statues en marbre inspirées de l’Antiquité.
Ne ratez pas le jardin aux roses qui est ouvert de la fin mai à la mi-juin.
4 – Monument Guynemer
Vous arrivez devant un monument aux morts, dédié à Georges Guynemer. Comme il y a des chances que vous ne connaissiez pas vraiment Georges, laissez-moi faire les présentations.
Né à Compiègne, George est un surdoué. Il s’engage à 20 ans dans l’aviation et obtient son brevet de pilote l’année suivante. En 1914, il part au front et enchaîne les prouesses. On le surnomme “l’as des as”, “le chevalier du ciel”, ou encore “l’ange de la victoire”.
La presse vante ses exploits et le jeune pilote mitrailleur entre dans la légende de son vivant, passant de Caporal à Capitaine en 2 ans à peine. Pendant la Guerre, tel un chat a neuf vies, il survivra huit fois alors que son avion est abattu, mais périra dans les flammes le 11 septembre 1917, tombant en plein ciel au-dessus d’un village belge. Il n’avait que 22 ans. La France est en deuil et pleure son héros national. Un demande d’inscription au Panthéon est immédiatement déposée et acceptée à l’unanimité.
Voilà, vous comprenez mieux la grandeur du monument et de l’hommage.
Derrière le monument, vous aviez de 1875 à 2016, les Haras nationaux. Installés dans les écuries du roi construites en 1735 en même temps que le château de Louis XV.
Le haras était autrefois ouvert au public toute l’année, les visiteurs venaient voir les chevaux autant que le patrimoine architectural.
Le haras de Compiègne était spécialisé dans la sauvegarde de deux races de chevaux de trait menacées de disparition. Il organisait tous les deux ans la route du Poisson, une course d’endurance qui reliait Paris à Boulogne sur mer. On l’appelait la route du poisson parce que ces chevaux de trait transportaient traditionnellement du poisson aux marchés parisiens.
Mis en vente en 2016, les anciennes écuries s’apprêtent à vivre une nouvelle page de leur histoire.
5 – Parc Songeons
Vous êtes à présent dans le parc Songeons installé autour d’une demeure bourgeoise du XVIIIe siècle. Elle abrite aujourd’hui le musée d’art et d’archéologie fondé grâce au mécène Antoine Vivenel. Cet architecte très cultivé va faire fortune et finir sa vie ruiné, mais il aura eu le temps de rassembler une importante collection d’objets d’art et de fonder dans sa ville natale, ce musée qu’il voulait comme une encyclopédie de tous les arts et de toutes les époques. Il lègue alors à la ville toute sa collection, près de 4 000 pièces, allant de la Préhistoire au milieu du XIXe siècle.
Vous verrez également dans le parc, les vestiges du couvent des jacobins édifié au XIIIe siècle et détruit au XVIIIe.
L’alignement des arcades du cloître est tout ce qu’il en reste. Vous verrez également une arche et quelques tombeaux qui indiquent la présence d’un ancien cimetière. Lors de la fête de Jeanne d’Arc, le parc se transforme en paysage médiéval enchanté. Si vous avez la chance d’être à Compiègne le week-end le plus près du 23 mai, ne ratez pas cet événement! Vous y trouverez un marché médiéval avec de nombreux artisans et producteurs, des ateliers pédagogiques pour petits et grands, des spectacles nocturnes de chevalerie, des troubadours et de la musique médiévale jouée par des harmonies de la région. À voir pour un voyage dans le temps des plus dépaysants !
6 – L’Oise
Vous voilà longeant l’Oise, qui inspira longtemps les peintres du XIXe siècle.
Cette rivière prend sa source à Chimay en Belgique et passe 287 de ses 302 km en France. Elle est un axe important du transport fluvial qui relie la région parisienne au Nord de la France ainsi qu’à la Belgique et aux Pays-Bas. Elle est presque entièrement navigable et est canalisée à partir de Compiègne.
Elle est longée par la Véloroute EuroVelo 3, surnommée la véloroute des pèlerins ou la Scandibérique. C’est un aménagement cyclable européen qui part de Norvège, traverse la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique, la France et l’Espagne. Si vous êtes tenté par un itinéraire à vélo pour vos prochaines vacances, ou voulez faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur deux roues, vous savez où vous tourner !
7 – Hôtel Dieu
Le bâtiment des salles de Saint-Nicolas, qui fait l’angle entre la rue Jeanne d’Arc et la rue du Grand Ferré, est l’ancien Hôtel Dieu de Compiègne. Il a été construit au XIIe siècle sur les fondations d’une annexe de l’abbaye de Sainte-Corneille. Les hôtels-Dieu étaient des établissements charitables créés en 620 où l’on recevait gratuitement les plus pauvres, les orphelins et les pèlerins.
Il faut savoir que jusqu’au XVIe siècle, les pauvres sont plus vus comme des représentations du Christ que comme des menaces sociales, il est donc tout naturel de s’en occuper gracieusement. Les Hôtels-Dieu sont le plus souvent fondés par un évêque, une reine ou un souverain, comme Louis IX, dit Saint-Louis, connu pour sa piété et sa charité. Saint-Louis n’a pas fondé l’hôtel Dieu de Compiègne, mais l’a doté de tellement de richesses et de privilèges, que c’est tout comme ! On raconte même qu’en 1257, il a, avec son frère roi de Navarre, transporté le premier malade, enveloppé dans un drap d’or. Au XIXe siècle, les salles de l’ancien hôtel-Dieu sont transformées en salle d’exposition et de réception, décorées des grands étendards des corporations créés lors des fêtes médiévales. La chapelle Saint-Nicolas conserve quant à elle un magnifique retable en chêne sculpté, courtoisie de Marie de Médicis.
8 – Place du marché aux herbes
Vous voilà sur la place du marché aux herbes. Si elle accueille aujourd’hui un nouveau centre commercial et ses boutiques de mode, elle n’en reste pas moins la plus ancienne place de la ville.
Elle daterait même de 1079, et était connue à l’époque, sous le nom de Cour du Roi. C’était alors le roi Philippe Auguste qui vit au château et il cède à l’abbaye Sainte-Corneille plusieurs espaces comme la cour du roi, la rue du pont et les places du change et du blé. S’instaure alors un marché qui perdurera pendant des siècles. Les paysans de la région de Compiègne viendront de toutes parts vendre leurs productions. Vers la fin du XIXe siècle, on construit une structure métallique pour suivre la mode parisienne des halles Baltard, puis, dans les années 50, on les remplace par des halles modernes en béton. L’évolution poursuit son cours avec la construction en 2013 d’un centre commercial, ouvert sur son emplacement.
La forme change, mais dans le fond, la tradition persiste.
9 – Ancien grenier à sel
Le bâtiment fraîchement rénové que vous voyez là est l’ancien grenier à sel de la ville. Ici, vous aviez au Moyen Âge, le quartier des banques. Voyez d’ailleurs, vous êtes sur la place du change, prêt à prendre la rue des Lombards. À l’époque, on désignait par Lombards tous ceux qui venaient du Nord de l’Italie. Ces marchands pratiquaient au départ l’échange, car la monnaie était rare à l’époque. Puis, ils vont peu à peu évoluer et devenir prêteurs sur gages. Ils ont en quelque sorte inventé le crédit à la consommation.
Bref, les greniers à sel ont été inventés en 1342 pour entreposer le sel de gabelle. La gabelle est un impôt royal sur le sel qui existait au Moyen Âge. Le sel avait en effet le monopole royal. On le stockait dans des greniers à sel donc, créés pour l’occasion, et les gens venaient l’acheter ici, taxés. C’est l’ancêtre de la TVA et cela représentait à l’époque 6% des revenus royaux. Et rendez-vous bien compte qu’avant, on ne pouvait pas se passer de sel ! C’était la seule façon de conserver ses aliments. Cela reviendrait à vivre aujourd’hui sans frigo. Sous l’Ancien Régime, on se servait même du sel comme monnaie d’échange voir de salaire. D’ailleurs, étymologiquement c’est intéressant. Dans salaire on retrouve salarium qui voulait dire en latin “ration de sel”, puis, par extension, salaire à l’époque romaine, tel qu’on le conçoit aujourd’hui.
D’ailleurs, puisqu’on est dans les anecdotes sur le sel, qui fait complètement partie de notre vie aujourd’hui, sachez que la gabelle du sel n’était pas uniforme partout. Il y avait des régions de grande gabelle où l’achat d’une grande quantité de sel était obligatoire et où donc on pouvait parler d’impôt direct, comme à Paris. Il y avait des régions de petite gabelle où l’achat était libre comme à Lyon, et il y avait des pays de franc salé comme on les appelait, qui étaient exemptés de cette taxe. C’était le cas de la Bretagne notamment, ce qui explique pourquoi le beurre salé est une véritable religion pour nos amis bretons. Le beurre était salé dans toutes les régions de France, mais lorsque le prix de la gabelle augmenta, seule la Bretagne put se permettre de continuer à avoir du sel dans son beurre. Voilà, vous êtes les pros de l’histoire du sel !
La gabelle est officiellement supprimée en 1790.
Napoléon ne rétablit pas la gabelle, mais en fait un produit en vente libre et taxé normalement. À la différence du tabac par exemple, qui ne peut être vendu que dans des bureaux de tabac et qui est soumis à une fiscalité qui lui est propre.
Après la Révolution, le bâtiment devient la propriété de particuliers avant d’être racheté par la ville et aménagé en halle à la viande puis au poisson. En 1977, la municipalité la rénove et la transforme en mini marché couvert où vous pouvez aller faire vos courses aujourd’hui.
Où se promener à Compiègne ?
Compiègne est une ville où les options de promenade ne manquent clairement pas. Si vous êtes de passage dans ce joli coin de France, vous pourrez en profiter pour vous promener dans les lieux présentés ci-dessous.
Le centre-ville de Compiègne
Une promenade dans le centre-ville de Compiègne est tout simplement incontournable. C’est véritablement là que les visiteurs peuvent découvrir l’âme de la ville tout en admirant les différents monuments d’intérêt qui se présentent sur leur route. Si vous avez peur de vous perdre, il vous suffira de vous arrêter à l’Office du Tourisme afin de récupérer un plan gratuit de la ville.
La forêt de Compiègne
La forêt domaniale de Compiègne est également un lieu de promenade incontournable. Véritable poumon vert, il s’agit de la 3e plus grande forêt de feuillus en France. Cette forêt est surtout un lieu chargé d’histoire et si les arbres pouvaient parler, ils auraient certainement énormément de choses à dire à ce sujet. Aujourd’hui, la forêt est un lieu de loisir et de détente très prisé des Compiégnois comme des visiteurs de passage venus la découvrir.
La Clairière de l’Armistice
Là encore, il s’agit d’un lieu chargé d’Histoire où il est possible de profiter de très belles balades à Compiègne. Cette clairière a en effet été le lieu marquant de l’armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale. Il s’agit aujourd’hui de l’un des lieux de prédilection des locaux pour profiter de longues promenades au cœur d’un lieu calme et apaisant.
Qui a construit le château de Compiègne ?
Le Château de Compiègne a été bâti à la demande de Louis XV et sa construction a continué sous le règne de Louis XVI. Le château fut ensuite réaménagé sous Napoléon 1er et Napoléon III. À cette époque, le château de Compiègne était un lieu de premier ordre dans la vie de la cour française et les différents souverains avaient pour habitude d’y gérer le pays d’une main de fer.
Le Château de Compiègne est le plus grand château néo-classique français et sa beauté n’est jamais passée inaperçue. À l’intérieur, la magnificence fut également de rigueur. Les visiteurs peuvent aujourd’hui le constater puisque de nombreux éléments de décors et de mobilier sont encore présents et parfaitement conservés.
Il est intéressant de noter que le château de Compiègne constitue l’une des trois résidences royales et impériales les plus importantes de France aux côtés du château de Versailles et du château de Fontainebleau.
Aujourd’hui, les visiteurs qui se rendent à Compiègne peuvent en profiter pour se rendre au Château et découvrir ses jardins ainsi que son musée. Avec le billet d’entrée, le visiteur peut vivre l’expérience du château et accéder aux collections permanentes et aux expositions temporaires du lieu. Sont à visiter : le château et les appartements historiques, le musée du second empire, le musée de l’impératrice, le musée national de la voiture et le parc.
Si vous vous rendez à Compiègne, il serait vraiment dommage de passer à côté de ce joyau de patrimoine.
Hormis Versailles, Fontainebleau et Chantilly, en ville « royale/impériale », je n’avais jamais entendu parler de Compiègne, avant de tomber sur cette page. C’est une belle surprise que je ne manquerais pas de découvrir, lors d’une prochaine escapade. Merci Navaway !