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Visiter Quito

Itinéraire Perdus dans les Andes – Les incontournables à voir

Introduction (audioguide)Découvrez Quito avec Emilie !

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Visiter Quito

: 19 lieux d’intérêt à découvrir

Le
par Emilie
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Nichée sur les flancs du volcan Guagua Pinchincha à plus de 2800 mètres d’altitude, la capitale de l’Équateur vous dévoile un patrimoine d’exception. Fondée par les Espagnols au XVIe siècle sur les ruines d’une ancienne cité Inca, Quito possède le centre historique le mieux préservé d’Amérique latine !

En effet, malgré le grand tremblement de terre de 1917, la ville a su garder intact son noyau colonial et préserver son aspect originel. La capitale révèle le sommet de l’art dit “de l’école baroque de Quito”, “l’Escuela Quiteña”, qui est la fusion entre les traditions artistiques indigènes et européennes et le plus grand apport de l’Amérique espagnole à l’art universel. Un beau programme vous attend donc à Quito si vous êtes friands de belles architectures, d’œuvres religieuses reconnues et de patrimoine historique intense.

Mais la ville est aussi au cœur d’une nature spectaculaire ! Quito, qui signifie “le centre du monde” en langues anciennes est entouré de volcans, de forêts remplies de cascades, de sources thermales et de lacs magnifiques. Les villages voisins quant à eux vous promettent des découvertes culturelles authentiques entre traditions ancestrales et savoir-faire artisanal.

Mais avant d’aller explorer la région, partons ensemble prendre le pouls du pays, dans sa ville la plus emblématique, le temps d’une visite complète de  5km à travers un centre historique magnifique qui fut, avec Cracovie,  le premier au monde à être entièrement classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Plaza de la Independencia

Vous voilà au cœur de la ville, sur sa plaza de la independencia familièrement connue sous le nom de plaza Grande. C’est la place principale de la ville, centre politique et historique du pays et siège symbolique du président de la République. Flanquée de sites historiques que nous verrons un

Palais de l’archevêque

Vous êtes ici, devant le palacio arzobispal, traduisez : le palais de l’archevêque. Il est le siège de l’ archidiocèse métropolitain de Quito et la résidence officielle de son archevêque. En 1535, lorsque la paroisse ecclésiastique de la ville est créée, le pays que vous visitez aujourd’hui n’existe pas encore.

Place du théâtre

Vous êtes à présent sur la belle place du théâtre face à la magnifique façade du Teatro Sucre. Il s’agit de l’un des plus anciens opéras d’Amérique du Sud et du plus prestigieux d’Équateur. Il a été inauguré en 1886, donc avant le teatro Cristobal de Bogota et le teatro

Basílica del Voto Nacional

Alors là, avec la Basilica del Voto Nacional, on est tout de suite dans l’ambiance ! Elle en impose et pour cause ! Il s’agit du plus grand temple néo-gothique des Amériques et du plus haut d’Amérique du Sud. C’est que la basilique du vœu national est née de l’envie

Palais de Carondelet

Le Palais de Carondelet qui borde la place de l’indépendance est la résidence officielle des présidents de la République d’Équateur. À l’époque coloniale, le palais était le siège de l’audience royale et du gouvernement civil et militaire de la région. Ce qu’on appelle “Audiencia Real” ou “Cour Royale” sont les

Iglesia de la Compañia de Jesus

Vous arrivez maintenant devant celle qui est sans doute l’église la plus importante de Quito, celle de la compagnie de Jésus. C’est l’église des superlatifs. Au fil du temps, on l’a surnommée “Le temple de Salomon d’Amérique du Sud”, “la braise d’or”, et l’ambassadeur d’Espagne en Équateur l’a décrit comme

Mercado San Francisco

Vous n’allez certainement pas me contredire, une grande partie du voyage se passe au niveau des découvertes gastronomiques ! Rien de tel pour découvrir un pays que de manger comme ses habitants. En Amérique latine, le meilleur endroit pour le faire est d’aller se mêler à la foule des marchés

La Virgen de El Panecillo

Depuis cette place aménagée le long du boulevard du 24 mai, vous avez une vue dégagée sur le Panecillo et sa célèbre statue de la Vierge aux ailes d’ange. Ce sont les Espagnols qui ont nommé cette colline le Panecillo, soit le petit pain, en rapport à sa forme. Son

Cathédrale Métropolitaine

La plaza grande, ou place de l’indépendance est encadrée par plusieurs bâtiments importants. C’est le cas pour toutes les places principales d’Amérique du Sud, souvent appelées Plaza de Armas parce que c’est là qu’étaient installées les diverses représentations du pouvoir de la couronne espagnole. C’est donc tout naturellement que l’on

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Et encore 10 à retrouver dans l’application

Église de San Agustín, Église de Santa Barbara, Couvent Maximo de la Merced, Centro Cultural Metropolitano, Centro Cultural El Tianguez, Iglesia de San Francisco, Mural Okuda, Calle la Ronda, Plaza Santo Domingo, Teatro Bolivar

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Informations pour votre visite

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Départ conseillé : Plaza de la Independencia

Parking conseillé : Dowtown Parking, rue Vicente Leon N7-41
Info Parking : Il y a peu de chances que vous soyez véhiculés en Équateur. Mais, pour les plus courageux qui seront en voiture, nous vous conseillons si possible de la laisser à votre hôtel. Peu d’hébergements possèdent un stationnement mais les hôteliers proposent généralement des parking sécurisés partenaires. Ne laissez jamais rien de valeur dans vos voitures !
Climat : Quito, à 2850 mètres d’altitude, possède un climat tempéré ou subtropical de montagnes. Nous sommes donc sur l’Équateur mais en altitude. Les températures sont printanières toute l’année et vous avez une saison sèche assez courte  de juin à mi septembre et une saison humide le reste de l’année. Le mois de mars étant généralement le plus pluvieux. L’idéal est donc de venir visiter le pays durant notre été. Vous y trouverez des températures autour de 20°C et un bon ensoleillement.

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Info visite

Monnaie : Contre toute attente, l’Équateur utilise le dollars américain USD ! Ils avaient leur propre monnaie jusqu’en l’an 2000, le sucre, en hommage au général Sucre, libérateur du pays. Mais suite à l’effondrement de cette monnaie, le pays a adopté le dollar américain pour stabiliser son économie. Durant votre voyage vous serez amené à payer presque exclusivement en espèces. Privilégiez les petites coupures, les gros billets étant souvent soupçonnés d’être des faux. Vous verrez encore des centavos de « sucre » qui circulent en même temps que le dollar et ayant la même valeur afin de simplifier les petites dépenses. 1 centavos de sucre =  1 cent de dollar. Si vous utilisez votre carte bancaire, sachez que les banques équatoriennes prennent une commission en plus de la TVA lorsque vous retirez de l’argent. L’idéal est donc de venir avec vos dollars depuis la France pour éviter les mauvais taux de change.


Vous avez encore un peu de temps à Quito ?

Si vous n’avez qu’une journée à Quito, alors concentrez-vous sur la découverte du centre historique grâce à notre visite vous présentant les grands incontournables de la capitale équatorienne. Si vous avez plus de temps, ne manquez pas de découvrir la ville plus en profondeur.

Les Quartiers de la Floresta et Guapulo : Ces deux quartiers très prisés des voyageurs sont les nouveaux barrios branchés et hipsters de la cathédrale. Guapulo, plus bohème a une âme de village avec ses rues escarpées bordées de maisons blanches aux volets colorés. On va à Floresta pour sa vie trépidante, ses bars et ses cafés, sa vie nocturne, ses boutiques originales et son street art.

Les parcs et jardins : Quito possède de nombreux beaux parcs où vous trouverez plusieurs points dignes d’intérêt.
Le Parc Ejido : Ce parc délimite naturellement la vieille ville de la ville nouvelle et renferme plus d’un millier d’espèces natives et une vingtaine d’arbres centenaires.
Le parc la Carolina : Très animé et apprécié des sportifs pour ses différents terrains de sports et ses pistes cyclable. Dans le parc de la Carolina vous trouverez également les jardins botaniques, magnifiques témoins de l’incroyable biodiversité de l’Équateur.

Les musées : Quito compte plusieurs musées intéressants.
Le musée de la ville, situé dans l’ancien hôpital Saint Jean de Dieu
Le musée Guayasamin dédié à l’artiste renommé d’origine équatorienne, Oswaldo Guayasamin et installé dans sa maison. La capilla del hombre juste à côté, permet de découvrir la majeure partie de son œuvre à la fois poétique et engagée.

La vierge du Panecillo : L’emblème de Quito est aussi la plus haute statue en aluminium du monde ! Allez y en taxi depuis le centre ou en prenant le bus touristique !

 Le TelefériQo : Ce téléphérique installé au centre de la ville, vous amène en 8 minutes à 3945 mètres d’altitude sur la colline Cruz Loma, sur le versant est du volcan Pichincha. Là haut, en plus de la vue, vous trouverez le parc d’attraction Vulcania, de nombreux sentiers de randonnée et des restaurants. Petit bonus, vous pouvez même emporter votre vélo moyennant un petit supplément !

Après avoir écumé le vieux centre historique de Quito, il ne vous reste plus qu’à aller explorer les environs ! Il y a beaucoup à voir autour de la capitale, alors n’hésitez pas à l’utiliser comme base pendant quelques jours !

OTAVALO

Le marché de la petite ville d’Otavalo est presque aussi connu que Quito ! Et pour cause ! Cette petite ville perchée à plus de 2500 mètres d’altitude est tellement attachante avec ses splendides volcans qui l’entoure et son importante tradition artisanale. C’est la carte postale de l’Équateur. Les vêtements colorés des habitants, les tresses de femmes, les marchés débordants de fruits et l’artisanat local en veux tu en voilà ! C’est l’occasion de faire votre provisions de beaux pull en laine pour vos futures froides soirées d’hiver françaises ! Au delà de son célèbre marché, vous pouvez en profiter pour aller découvrir les lacs San Pablo et Cuicocha pour un avant goût du sublime Quilotoa Loop ainsi que la cascade de Peguche à 10 min d’Otavalo. A proximité, ne ratez pas non plus le village de Cotacachi, spécialiste du travail du cuir et le Parc Condor pour observez ses impressionnants rapaces !

COTOPAXI

Le volcan star en Équateur, c’est lui ! Le Cotopaxi situé dans le parc du même nom. Culminant à 5897 mètres d’altitude, il règne sur les Andes équatoriennes entre Quito et Latacunga. C’est un volcan actif, encore considéré aujourd’hui comme l’un des plus dangereux du monde. Sachez que, (Galapagos mises à part), tous les parcs nationaux sont gratuits en Équateur. Donc, techniquement vous pouvez vous rendre par vous même au Cotopaxi. Vous pouvez donc aller par vous même jusqu’au refuge José Ribas à 4800 mètres d’altitude. Par contre, si vous voulez faire l’ascension du volcan, c’est une autre paires de manches. Si vous êtes suffisamment expérimenté, renseignez-vous à Quito dans les agences spécialisées et faites vous accompagner d’un guide professionnel. Et envoyez nous vos photos !!

PULULAHUA

A 5 min de la mitad del mundo, se trouve le volcan éteint Pululahua. Avec les Yellowstone, ils forment les deux seuls cratères de volcans habités de la planète. Vous pouvez aller visiter la réserve géo-botanique du volcan et admirer la vue sur la vallée. Son nom en Kihwa signifie le nuage d’eau, attendez-vous donc à avoir du brouillard et de l’humidité ! L’idéal pour une vue dégagée est d’y aller tôt le matin. Depuis le mirador du cratère, s’ouvrent plusieurs sentiers de randonnées qui vous permettront de découvrir ce parc national plus en profondeur.

MITAD DEL MUNDO

La fameuse moitié du monde est l’attraction typique à faire lorsque l’on se rend en Équateur. Tout le monde veut sa photo sur la fameuse ligne jaune ! Le musée Intiñan à 200 mètres de là, sur la supposément vraie ligne de l’Équateur. Une exposition en plein air permet de découvrir les cutures locales. Vous découvrirez la vie quotidienne des indigènes, de la culture du cochon d’inde au têtes réduites des Shuar ! Des démonstrations ludiques comme l’eau coulant sans tourbillonner ou la perte de résistance musculaire complètent le programme.

THERMES PAPALLACTA

Et si après toutes ces aventures un peu de repos s’impose, pourquoi ne pas aller vous tremper dans les eaux chaudes volcaniques des thermes Papallacta, perchées à 3250 mètres d’altitude dans un cadre exceptionnel ! Un moment de détente bien mérité loin du tohu-bohu de la ville.

 

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Les autres lieux incontournables à visiter à Quito à pied

En complément des lieux mis en avant en haut de cette page, d’autres lieux figurent dans notre itinéraire de visite de Quito à pied :

1 – Église de San Agustín

Cette étrange église en briques noires volcaniques et encadrée de portes blanches est l’église de San Agustin. L’ordre des Augustins, à quia elle appartient, est arrivé à Quito au milieu du XVIe siècle, mais leur couvent ne sera terminé qu’en 1617. L’église a ensuite traversé pas mal de péripéties, en essuyant une éruption volcanique et un tremblement de terre en deux ans d’intervalle. Sa façade est de ce style renaissance tardif qu’on appelle le Manierisme et qui veut dire s’exprimer de belle manière.

L’intérieur de l’église, malgré ses mésaventures, conserve la richesse de la plupart des édifices religieux de la ville. Les plafonds à caissons de style mudéjar sont complétés par une série de peintures de saints et d’un retable doré représentant le calvaire du Christ. La salle capitulaire du couvent, qui sert aux religieux de pièce pour les réunions importantes, a été réalisée au milieu du XVIIIe siècle. Elle a une dimension historique importante, car c’est ici qu’a été signé le serment de la junte souveraine de Quito après le cri d’indépendance en 1809. Ce premier gouvernement a été lancé sur le territoire de Quito grâce à la déstabilisation du Royaume d’Espagne pendant l’invasion napoléonienne.

Ce processus révolutionnaire ne va tenir que jusqu’en 1812, mais il est considéré comme le début du processus d’émancipation de toute l’Amérique latine. Les participants étaient des intellectuels, des médecins, des créoles, c’est-à-dire des descendants de colons nés à Quito ainsi que des marquis. On les appelle alors les patriotes du 10 août 1809. 32 d’entre eux finiront emprisonnés puis assassinés en 1810 lors d’une importante mutinerie. Les habitants de Quito ont pris d’assaut deux casernes et une prison pour libérer les patriotes, mais les autorités royalistes ont répondu en exécutant les prisonniers. Les combats se sont ensuite étendus dans toute la ville, faisant perdre la vie à environ 300 personnes, soit un pour cent de la population de l’époque, ce qui est énorme.

Quelques-unes des dépouilles des patriotes assassinés seront déposées dans cette salle capitulaire. Vous comprenez donc que l’importance historique du lieu va au-delà de son patrimoine religieux. N’hésitez pas à aller la visiter !!

2 – Église de Santa Barbara

La jolie église blanche et bleu que vous voyez là est la iglesia de Santa Barbara. Elle a été construite au XVIe siècle et les Jésuites l’ont occupée de 1586 à 1589. C’est l’une des églises les plus modernes de la ville et elle ne conserve que peu d’antiquités. Si vous la visitez, vous verrez quelques peintures et des statues de saints. L’église tient son nom de la dévotion des premiers colonisateurs envers la sainte Barbara, patronne des luttes contre les barbares et les infidèles.

Mais alors, vous vous demandez certainement pourquoi il y a autant d’édifices religieux à Quito. Le centre historique compte en effet à lui seul plus de 4000 propriétés inscrites au patrimoine, 130 reconnue monumentales dont 60 églises, couvents, chapelles, cloître et salles du chapitre. On le surnomme d’ailleurs le cloître de l’Amérique. À l’époque coloniale, les Espagnols se rendent vite compte de l’importance du lieu et le transforment en un évêché ainsi qu’une audience royale, ce qui attire tout un tas de beau monde. Le cœur religieux du pays va longtemps battre à Quito et quatre siècles tard, l’héritage est immense.

En 1987, la ville est secouée par un nouveau tremblement de terre qui affecta de nombreux bâtiments. Un fond de sauvetage du patrimoine est alors créé pour travailler à la restauration et à l’entretien du patrimoine de Quito. Plusieurs sites touristiques ont été mis en place pour vous guider et certains membres de la police municipale ont même été formés pour se substituer au guide si besoin ! On ne va pas toutes vous les faire visiter, mais n’hésitez pas à entrer dans les édifices que vous trouvez ouverts au public, vous serez souvent surpris !

3 – Couvent Maximo de la Merced

Vous vous trouvez à présent sur le parvis de l’église et de son couvent de la Merced, traduisez de la miséricorde. Une première église s’élève déjà ici au début du XVIIe siècle, mais sera détruite par un tremblement de terre en 1660. La construction de l’édifice actuel débute en 1701 et s’inspire de l’église de la compagnie de Jésus. Elle est construite en l’honneur de la Vierge de la Miséricorde qui protège la ville des éruptions du volcan Pichin et des tremblements de terre.

Sa façade blanche subtilement décorée ne laisse en rien présager de ce qui vous attend à l’intérieur. L’entrée est payante, mais la participation demandée est minime, alors n’hésitez pas à entrer la visiter ! La basilique et son couvent représentent l’un des plus beaux exemples de l’art baroque américain. Le retable principal est l’œuvre impressionnante de Bernardo Legarda. En haut de l’autel est installée la fameuse vierge de la miséricorde, taillée dans la pierre en 1751. Si vous voyez à ses côtés le drapeau national et celui de l’armée, c’est parce qu’en plus d’être le centre d’une dévotion populaire, la vierge de la Merced est également la sainte patronne de l’armée équatorienne.

En continuant votre visite, vous traverserez également le cloître du couvent et son magnifique patio orné d’une fontaine et de nombreuses peintures ornant les galeries. Le couvent abrite également l’une des bibliothèques historiques les plus importantes de la ville, tant pour son contenu que pour son état de conservation. Amoureux des vieux livres et des ambiances bibliothèques magiques, ne manquez pas d’y faire un tour ! Un escalier en colimaçon en bois sculptés relie les étagères tapissant les murs sur deux étages ! Le musée, lui, est situé dans le deuxième cloître et abrite de nombreuses peintures religieuses.

4 – Centro Cultural Metropolitano

Vous avez ici, sur votre droite, l’entrée du centre culturel métropolitain. Si vous avez eu votre dose d’églises et de couvent et voulez voir un peu d’art contemporain, alors poussez la porte de cette ancienne éminente université jésuite reconvertie en centre culturel.

N’hésitez pas, l’accès est libre et gratuit ! Le centre accueille un grand nombre d’expositions temporaires en tout genre, ainsi qu’une belle bibliothèque et un petit musée sur l’histoire de la lutte pour l’indépendance. L’endroit vous permet en plus d’accéder à la terrasse sur les toits vous offrant une belle vue dégagée sur la ville ! Une occasion en or de faire de belles photos. Le site possède également un café/restaurant vous offrant une parenthèse agréable dans votre visite.

5 – Centro Cultural El Tianguez

Vous avez ici sur votre droite le centre culturel dit “El Tianguez”. Il s’agit d’un complexe formé par un musée/magasin d’artisanat, fait de sept salles d’exposition et de vente, ainsi qu’un café culturel orienté sur la découverte des traditions culinaires des Andes, de la côte océanique et de l’Amazonie. Ce projet multiculturel nous vient de la fondation Sinchi Sacha qui œuvre pour le soutien des communautés à faibles revenus à travers la commercialisation et la promotion d’un artisanat identitaire, de la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel des villages et de l’appréciation des petits producteurs artisanaux. Le centre est certifié par la World Fair-Trades Organization, le vérificateur mondial des entreprises du commerce équitable.

C’est l’endroit idéal pour trouver un petit cadeau qui a du sens, tout en participant à l’économie locale. Antiquité, confiserie, poteries, bijoux en or ou en argent, masques et ornements en bois des tribus de la jungle, le choix est aussi vaste que la diversité équatorienne est grande.

6 – Iglesia de San Francisco

La grande église San Francisco qui se dresse devant vous est l’une des plus anciennes de la capitale, car elle a été construite un an à peine après la fondation de la ville par Sebastian de Banalcazar après sa prise de Quito. Vous vous êtes peut-être demandé pourquoi il n’y avait pas de vestiges des grandes civilisations qui ont précédé l’arrivée des colons ? C’est tout simplement parce que les Incas, qui avaient annexé la région 80 ans plus tôt, se voyant perdus, ont préféré raser eux-mêmes leur ville plutôt que de la céder à l’envahisseur. C’est le principe des terres brûlées. Le but ? Ne rien laisser aux Espagnols.

Une légende court depuis sur le prétendu trésor caché d’Atahualpa, le fameux reste de la rançon qui devait délivrer le chef Inca prisonniers des Espagnols à Cajamarcas. Pour sauver sa vie, il avait promis à Pizarro de lui livrer 6 tonnes d’or et 12 tonnes d’argent, ce qui est estimé à 7 milliards de dollars d’aujourd’hui ! Le conquistador Pizarro, craignant un retournement de situation, fait étrangler son otage avant d’avoir reçu la totalité de la rançon. Le chef militaire Inca Rumiñahui, quand il l’apprend, part avec le trésor et le cache dans la jungle du massif des Llanganatis. Il sera torturé jusqu’à sa mort, mais ne lâchera rien.

Les Espagnols ne trouveront jamais le trésor. Selon les dires des responsables incas de l’époque, les conquistadors n’avaient reçu qu’un vingt-cinquième de la totalité du butin. Pour en revenir à notre église, même si tout avait brûlé, on sait qu’elle a été bâtie sur l’ancien palais royal de l’Inca Huayna Capac. Le complexe, la place et le couvent s’étendent sur près de trois hectares et constituent le plus grand ensemble religieux de la capitale. Sa visite vous permet de découvrir l’église recouverte encore une fois de feuilles d’or et ses beaux plafonds sculptés, de déambuler dans son immense cloître rempli de palmiers et de visiter le musée Fray Pedro où vous verrez l’original de la Vierge ailée de Quito, l’œuvre qui servit de modèle à sa version géante qui domine la ville depuis la colline de Panecillo.

C’est également dans ce musée que vous trouverez les plus importantes œuvres de ce qu’on appelle la Escuela Quiteña. L’école de Quito en français, c’est la rencontre entre l’art européen et l’art indien. La religion catholique se mêle aux cultures préhispaniques et aux savoir-faire des indigènes. C’est ce qu’on nomme le syncrétisme. De cette tradition artistique vont naitre des chefs d’œuvres. Le roi d’Espagne comparera même le sculpteur équatorien Caspicara à Michel Ange ! L’escuela Quiteña est en tous cas considéré comme le plus grand apport artistique de l’Amérique latine à l’art en général. Je vous laisse aller voir ça de plus près.

7 – Mural Okuda

Ce mural plein de couleurs est l’œuvre magnifique de l’artiste espagnol Oscar San Miguel, dit “Okuda”. Son style est caractérisé de pop-surréaliste et ses œuvres sont aussi colorées et géométriques qu’engagées et pleines de contradictions. Elles portent un message humaniste visant à nous faire réfléchir sur la condition humaine. Celle que vous voyez là a été réalisée à l’occasion du bicentenaire de la bataille de Pichincha en 1822, dont la défaite des Espagnols entraina la libération de Quito et l’indépendance de ce qui allait devenir l’Équateur !

L’œuvre est un don de l’ambassade d’Espagne à l’Équateur et a été révélée lors d’une cérémonie en présence du maire de la ville, des représentants de l’ambassade et d’autres autorités municipales. Si l’artiste a voulu mettre en valeur et honorer les brodeuses traditionnelles équatoriennes, son utilisation de l’image de Pikachu a fait scandale et a provoqué colère et moquerie sur les réseaux sociaux.

Tant et si bien que la ville a du publier un communiqué de presse expliquant un peu la carrière de l’artiste, sa façon de procédé, qu’il avait déjà utilisé la figure du Pokémon et aussi que la peinture n’était pas une représentation de la bataille de Pichincha et que la ville n’avait pas mis un centime dans l’œuvre. Cela n’explique pas le choix controversé du Pikachu même si l’on tend à penser que l’artiste nous met justement devant le fait accompli qu’est la mondialisation en mettant côte à côte patrimoine immatériel et produit du capitalisme. Quoi qu’il en soit, la polémique demeure. L’œuvre fait partie du projet “CaminArte”, promu par la municipalité pour mettre en lumière le patrimoine urbain à travers une série de peintures murales. Espérons que les autres plairont plus à la population.

8 – Calle la Ronda

La rue que vous remontez à présent est connue pour être la plus jolie de Quito. Cette rue piétonne bien entretenue est telle qu’on la trouvait au XVIIIe siècle. Les maisons coloniales aux façades blanches et aux beaux balcons travaillés vous donnent une idée assez claire d’à quoi pouvait ressembler Quito une fois les Espagnols installés. Dans les années 1900, c’est au tour des artistes et des intellectuels de s’y installer, faisant de la Calle la Ronda, un haut lieu de la vie de bohème, des activistes politiques et des expressions artistiques. Peintres, poètes et musiciens affluent dans ses célèbres cabarets.

Prenez le temps de lire les inscriptions sur les plaques explicatives déposées par la mairie. Vous apprendrez par exemple que le sous-sol de la casa del murcielago, soit la maison de la chauve-souris, abritait dans son sous-sol un bar clandestin fréquenté par des musiciens dans les années 30. Aujourd’hui, elle est l’une des rues les plus touristiques de Quito et abrite des petits restaurants typiques, des cafés littéraires, des chocolateries, des magasins d’artisanats, etc. C’est l’endroit idéal pour déguster quelques douceurs en écoutant la musique qui s’échappe des différents cafés concerts.

9 – Plaza Santo Domingo

La grande place Santo Domingo abrite en son centre un monument à la gloire du Maréchal Sucre. Laissez-moi vous dire deux mots sur ce héros de la guerre d’indépendance, certes moins connu que son homologue Simon Bolivar, mais qui libéra Quito et donna son nom à la capitale Bolivienne dont il fut le premier président, ainsi qu’à l’ancienne monnaie de l’Équateur. Antonio Jose de Sucre de son nom complet, est le fils d’un colonel royaliste installé au Venezuela.

À 15 ans, il fait l’école militaire de Caracas et se retrouve très vite enrôlé dans la révolution. Il se bat aux côtés de Bolivar et gagne les célèbres batailles d’Ayacucho et de Pinchincha qui déboucheront respectivement sur l’indépendance du Pérou et de l’Équateur. Lorsque Simon Bolivar décida de couper la partie sud-est du Pérou et de créer la Bolivie, c’est Antonio qui se retrouve président malgré lui. Il a la réputation d’être un homme honnête, intègre et surtout incorruptible. Avant toute chose, le maréchal, devenu président, se renseigne sur le pays par le biais de nombreuses études et statistiques.

Il relance le secteur minier et travaille à l’amélioration du domaine de l’agriculture. Il met en place le ministère de la guerre, de l’Intérieur et des Finances. Il tenta d’instaurer une série de réformes révolutionnaires, mais sa politique ne sera pas du goût de tout le monde et il sera blessé lors d’une émeute en 1828. Il abdiquera la même année et mourra assassiné en Colombie dans des circonstances encore méconnues aujourd’hui.

10 – Teatro Bolivar

Le bel édifice rose pâle que vous avez maintenant devant vous est le Teatro Bolivar. Il a été fondé le 15 avril 1933 et sa grande salle pouvait accueillir plus de 2400 spectateurs. Sa façade est le meilleur exemple art déco du pays et dénote avec le reste du centre historique. Elle a d’ailleurs reçu le grand prix d’architecture, l’année de son inauguration. Le théâtre a accueilli un grand nombre d’événements, dont le concours de beauté Miss Equateur !

Victime d’un grave incendie en 1999, il fut complètement rénové et à depuis réouvert ses portes. La programmation culturelle inclut des spectacles de danse, des pièces de théâtre, mais aussi des concerts et des expositions temporaires. Il s’agit de l’une des salles les plus célèbres de Quito.

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2 réflexions sur “Visiter Quito”

  1. Bonjour,
    Je vais me rendre prochainement à Quito, et je me demandais s’il était possible d’aller au marché d’Otavalo facilement sans voiture ?
    Merci

  2. Hola Laetitia,
    Aucun problème. En Equateur, tout est fait pour se déplacer sans voiture, puisque la majorité des habitants n’en n’ont pas. Depuis Quito, il faut tout d’abord se rendre au terminal Carcelen au nord de la ville. Comme c’est une destination très populaire, beaucoup de compagnies de bus proposent un billet, et il y a des départs environ tous les quart d’heure. Si les bus ne portent pas forcément d’indications claires, il y a toujours une personne à bord criant la destination. Côté tarif, c’est assez facile à calculer. Il faut compter 1 USD de l’heure. Otavalo étant à un peu plus de 2h de route de Quito, le billet sera de 2.5 USD. Sur place, il y aura une grande variété de logements pour y passer la nuit.
    Bonne découverte !

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