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Basílica del Voto Nacional

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Itinéraire Perdus dans les Andes

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par Emilie
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Alors là, avec la Basilica del Voto Nacional, on est tout de suite dans l’ambiance ! Elle en impose et pour cause ! Il s’agit du plus grand temple néo-gothique des Amériques et du plus haut d’Amérique du Sud. C’est que la basilique du vœu national est née de l’envie d’ériger un monument vouant la République de l’Équateur au Sacré-Cœur de Jésus, une dévotion symbolisant l’amour divin. Le projet a été commandé en France par Emilio Tarlier, qui avait travaillé sur des projets similaires en Europe et qui s’est inspiré de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges et de Notre-Dame de Paris. Il dessina les plans à la fin du XIXe siècle et en 1887, la construction de ce mastodonte est lancée. Alors, vous imaginez bien que ça prend du temps et de l’argent de construire une basilique de cette ampleur ! Au départ, c’est avec le budget national du pays qu’elle est financée, et puis, avec l’approbation du pape Léon XIII, elle est finalement transformée en engagement religieux au nom du pays et se retrouve en charge des Pères du cœur de Jésus. Les dons des croyants, sous la forme de main-d’œuvre, de matériaux ou d’argent, ont été acceptés, en échange de leurs noms gravés dans la pierre. En 1895, l’État ajoute même une taxe sur le sel pour pouvoir continuer de financer sa construction. Bien que des détails de décoration manquaient encore, on considère la basilique comme terminée en 1924, lorsque les cloches ont sonné pour la première fois et que les premières messes ont été célébrées. Le pape Jean-Paul II a béni la basilique en 1985 et elle a été consacrée et officiellement inaugurée en 1988. Mais en fait, l’église est toujours en construction. Certaines croyances populaires rapportent que le jour où la basilique sera complètement terminée, ce sera la fin du monde ! D’autres, que l’Équateur disparaitra en tant qu’État libre et souverain. Du coup, dans le doute, on part du principe que la cathédrale n’est jamais vraiment finie ! Regardez avec attention sa façade, elle mixe le néo-gothique à l’art indigène. Vous y trouverez aussi bien des gargouilles que des représentations d’animaux endémiques du pays comme des alligators, des tortues, des fous aux pattes bleues, des singes hurleurs, des pumas, etc. Elle mesure 140 mètres de long sur 35 mètres de large et 30 mètres de haut dans la nef centrale. Ses deux tours frontales culminent à 115 mètres dans le ciel et sont visibles depuis n’importe où dans la ville. Vous pouvez monter au sommet de la tour du Condor qui tient son nom du fait que sa hauteur est égale au plus haut point où peut voler cet oiseau, et profiter de la plus belle vue sur la capitale équatorienne. L’intérieur de la basilique n’est évidemment pas en reste et vaut largement le coup d’œil. Sous la basilique se trouve un panthéon simple et élégant où reposent les chefs d’État équatoriens qui le souhaitent. La construction de ce panthéon est due au père Matovelle, qui avait encouragé la construction de la basilique. Ce dernier avait visité l’Escorial de Madrid où sont enterrés les rois d’Espagne et leur descendance et avait voulu quelque chose de similaire pour les figures importantes de son pays. La crypte est composée de 50 tombes en marbre français portant le bouclier de l’Équateur baigné d’or. L’entrée à l’église est payante, mais pour quelques euros vous pourrez visitez la basilique et monter au sommet de sa tour. Une affaire comparée à tous les skydecks hors de prix des grandes villes du monde !

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