

Faisant face à l’avenue de la Gare nommée tout spécialement “le Centre du monde” par le peintre Salvador Dali, se dressent nos belles “Dames de France”. Quand on pose notre regard sur ce bâtiment, un certain faste et charme d’antan, malgré une ouverture datant de 1905, en ressort instantanément. A la suite des destructions des remparts d’ordre militaire, plusieurs terrains prometteurs voient le jour. Une aubaine pour les trois frères Gompel, qui y voient rapidement l’opportunité d’implanter l’une de leurs enseignes “Dames de France ». De style moderne, le monument, mélange de métal et de verre, glorifie la révolution industrielle. À l’origine de cette œuvre Art nouveau, se cachent l’œil et le travail de l’architecte Georges Delrie. Un homme de talent connu aussi pour être le “père” du splendide Capitole à Toulouse. Malgré une grande ferveur auprès de la classe bourgeoise, les “Dames de France” se dégradent et voient leur attrait peu à peu disparaître. A tel point qu’en 1995, la bâtisse est menacée de démolition. Une fin tragique heureusement évitée, puisqu’en 1999 les façades et la toiture seront classées monuments historiques de la ville. Après la Fnac, c’est actuellement au tour de l’Ecole 42,de prendre ses quartiers dans cette ancienne figure de tout Perpignan. Cette académie de la seconde chance lancée par Xavier Niel, fondateur de Free, a mis à profit le potentiel et la surface des lieux. Une belle revanche pour les “Dames de France”, qui entament une nouvelle vie et n’ont pas encore dit leur dernier mot.
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