Le puente romano
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En se promenant le long des quais du Rio Tormes, ce ne sont pas les ponts qui manquent pour rejoindre la rive opposée. Alors qu’ils sont presque tous accessibles aux automobilistes, il y en a un qui ne suit pas le mouvement. Et celui-ci, c’est le plus beau d’entre eux, apparaissant sous vos yeux, le puente romano.
Si l’on se réfère à une ancienne croyance populaire, l’ouvrage aurait été créé par Hercule, fils de Zeus et héros vénéré de la Grèce antique. Mais dans un scénario moins fascinant, mais plus probable, certains historiens estimeraient la construction du pont au Ier siècle apr. J.-C., du temps de l’empereur romain Trajan.
Qu’importe l’hypothèse que l’on décide de croire, le puente romano n’est certainement pas apparu ici comme par magie.
Sur les 26 arches qui composent ses 176 mètres de long, seuls les quinze premiers, côté ville, datent des débuts. Ce sont ceux qui n’ont tout simplement pas connu de reconstructions à la suite des inondations du fleuve.
En plus d’être l’unique voie d’accès à Salamanque, autrefois, le pont se trouvait déjà sur le tracé de la Via de la Plata. On parle bien évidemment de cette route, traversée par des pèlerins, reliant les villes de Séville, au sud, et d’Astorga, au nord. Au total, ce ne sont pas loin de 41 étapes échelonnées sur près de 1000 km.
De par son rattachement à l’histoire de Salamanque, le puente romano figure sur les armoiries de la ville, tout comme ce sanglier en granit posé à son entrée. Cet animal, aujourd’hui sans tête, est l’un des témoignages de la culture guerrière des Vettons, anciens occupants celto-lusitaniens, ayant dominé la ville avant leurs successeurs romains.
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