Le musée Munch

Autre monument pour le moins original, vous voilà face au nouveau musée Munch. À la mort du célèbre peintre norvégien Edvard Munch, en 1944, la ville d’Oslo hérite d’un bien beau cadeau : la totalité des œuvres de l’artiste encore en sa possession. En 1963, est alors inauguré un premier musée Munch, regroupant près de 1200 peintures, 3000 dessins et 18000 gravures. Plus tard, sa sœur offrit au musée la totalité de sa correspondance avec son frère ainsi que d’autres œuvres. Entièrement rénové et repensé par le prestigieux cabinet d’architecture espagnol, le studio Herreros, le nouveau musée est cinq fois plus grand que son prédécesseur et est certainement le plus grand musée au monde dédié à un seul artiste ! Ce sont plus de 26000 m² répartis sur 13 étages qui vous offrent de nombreux espaces d’expositions dont une salle entière dédiée à son tableau le plus célèbre, le fameux Cri de Munch. Si l’artiste pouvait voir que toutes ses œuvres sont enfin réunies, il serait certainement ravi. Célibataire endurci, ce sont ses toiles qu’ils considéraient comme sa famille et qu’il appelait ses enfants. Il rêvait de les voir toutes réunies dans un musée. C’est chose faite. L’édifice, de son côté, ne fait pas l’unanimité. Mais bon, c’est le risque avec l’architecture et tout ne peut pas toujours plaire à tout le monde. En tout cas, sachez que c’est peut-être l’édifice le plus sûr du pays !! Vous ne vous en rendrez pas compte en le visitant, mais si la sécurité y est à ce point renforcée, c’est parce que le 22 août 2004, les deux toiles les plus célèbres de Munch, le Cri et la Madone, ont été dérobées à l’ancien musée !  Les trois voleurs seront finalement appréhendés en 2006 et les tableaux ont retrouvé leur place au centre d’une véritable forteresse !  Si vous avez pris l’Oslo Pass, l’entrée au musée est incluse, alors n’hésitez pas à y faire un tour. Sinon, vous pouvez bien évidemment prendre un billet sur place et faire connaissance avec cet artiste norvégien qui fut un véritable pionnier de la peinture expressionniste.