
Sur cette place ô combien pittoresque et souvent considérée comme la plus jolie de la ville, ne se trouvait pas un immense marché aux oignons, mais un donjon, dont le nom latin “dominium” s’est transformé en “dominion” puis finalement en oignons. Si charmante et chaleureuse qu’elle soit, elle fut pendant bien des années un symbole de grande misère, d’insalubrité et un vrai coupe-gorge. L’auteur de “la rue au Péterinck” Gérard d’Orgeville décrivait les masures en ruines comme tenant debout uniquement parce qu’elles se soutiennent les unes les autres. Les cours n’avaient qu’un toilette pour 6 à 7 familles. Les maisons surpeuplées accueillaient les mineurs au début des années 20 et plus tard les immigrés du Portugal et du Maghreb. En 1967 on hésite entre tout raser et tout restaurer. Mais quand même, c’est du patrimoine, du coup, on la restaure de fond en comble pour le beau résultat que vous voyez aujourd’hui.
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