Visiter Bologne

Les autres lieux incontournables à visiter à Bologne à pied

En complément des lieux mis en avant en haut de cette page, d’autres lieux figurent dans notre itinéraire de visite de Bologne à pied :

1 – Piazza Maggiore

Impressionnante, cette place, n’est-ce pas ? Vous voici arrivé au cœur de Bologne, sur la place principale qui peut se vanter d’avoir certains des plus beaux monuments de la ville. C’est au Moyen Âge, au début du XIIIe siècle exactement, qu’elle est aménagée ici pour accueillir le marché. En quelques années, elle s’entoure d’une basilique et de palais bâtis au cours du XIIIe, XIVe et XVIe siècle qui lui donnent un aspect majestueux.

Admirez cette place monumentale, où l’architecture est mise à l’honneur au gré des différents palais qui la bordent : c’est ici que vous trouverez l’hôtel de ville, l’office de tourisme, et une multitude d’animations qui attirent les foules. C’est le lieu idéal pour ressentir toute l’âme bolonaise ! Car oui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les habitants de Bologne ne sont pas appelés les Bolognais et les Bolognaises, mais bien les Bolonais et les Bolonaises.

Et puisqu’on en parle, perçons le mystère tout de suite : la sauce bolognaise est bien une recette qui vient de la région, mais attention, ici, elle s’appelle “ragu bolognese”, avec un “e”, et n’est pas servie avec des Spaghettis, mais avec des Tagliatelles, des lasagnes ou des Cannellonis. Donc les fameux Spaghettis à la bolognaise, ce n’est pas ici que vous en trouverez, précisément parce que les spaghettis sont une spécialité de Naples, et non de Bologne !

Voilà, après avoir répondu à l’une des questions qu’on se pose forcément en venant visiter Bologne, revenons-en à notre fabuleuse Piazza Maggiore. Ce n’est qu’au XVIe siècle qu’elle prend ce nom et qu’elle sera réaménagée pour prendre sa forme actuelle et définitive. Régulièrement animée par des artistes de rue, des concerts ou encore des expositions, elle est l’un des lieux les plus fréquentés de cette ville italienne qui ne manque pas de merveilles à découvrir !

2 – Fontaine de Neptune

Située sur la place du même nom, la fontaine de Neptune a été réalisée au XVIe siècle par deux architectes italiens, Bartolomeo Ammannati et Tommaso Laureti, et la statue qui la surplombe a été conçue au même moment par le sculpteur Jean de Bologne, l’un des meilleurs de son époque, à qui l’on doit également la fontaine de Neptune de Florence.

En 1565, cet ensemble monumental prend place sur la Piazza Maggiore, fraîchement réaménagée, pour la rendre encore plus belle qu’elle ne l’était déjà. C’est en honneur du pape Pie IV, récemment élu, qu’elle a été imaginée. Le pape est représenté ici par Neptune, le dieu de la mer : elle symbolise son pouvoir sur le monde, en parallèle avec le pouvoir qu’exerce Neptune sur les mers. Il est entouré de quatre anges chérubins, qui symbolisent les quatre fleuves principaux connus à l’époque : le Danube, l’Amazone, le Nil et le Gange.

Tout en bas, ce sont quatre sirènes qui complètent la fontaine. Si vous avez bien observé l’ensemble, vous n’avez certainement pas manqué de remarquer qu’il dévoile un petit côté érotique, voulu par son architecte, qui n’a pas manqué d’être au cœur de quelques scandales à l’époque. Les dimensions imposantes de la fontaine lui ont valu le surnom de “Géant” par les habitants de Bologne. C’est d’ailleurs un véritable lieu de rencontre et de rassemblement. Il paraît aussi que les étudiants viennent régulièrement avant un examen pour faire deux fois le tour de la fontaine, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, véritable gage de réussite ici !

Quoi qu’il en soit, ce chef-d’œuvre bolonais reste l’un des monuments les plus impressionnants de la ville, si intéressant que même le constructeur automobile Maserati s’en est inspiré pour créer son logo, qui n’est autre que le trident de Neptune ! Car oui, c’est à Bologne que Maserati a été créée, en 1914 !

3 – Bibliothèque Salaborsa

C’est à la nomination de la ville de Bologne en tant que capitale européenne de la culture, en 2000, que la conception de ce projet s’est accélérée : pour permettre à la fois de donner aux Bolonais une bibliothèque digne de ce nom, ainsi que de pouvoir découvrir le palais d’Accursio, dans lequel Salaborsa a été installée. Achevée en 2001, cette bibliothèque mérite qu’on s’y attarde un instant, d’abord parce qu’elle est considérée comme l’une des plus belles bibliothèques du monde, mais aussi parce qu’elle renferme des trésors inestimés.

Des vestiges de l’époque antique sont visibles dans le sous-sol du bâtiment, et même dans le hall d’entrée sous un sol en cristal qui laisse apparaître les traces du passé de l’ancienne Bolonia, cité étrusque puis romaine. Les vestiges les plus anciens remonteraient à 189 av. J.-C. ! C’est donc un véritable voyage dans le temps dans cette bibliothèque publique qui ravira à la fois les passionnés de littérature, mais aussi les plus férus d’histoire d’entre vous.

4 – Les arcades de Bologne

S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas louper en se baladant dans Bologne, en dehors de ses monuments, ce sont les nombreuses arcades qui composent les rues du centre-ville. C’est d’ailleurs la ville qui en possède le plus dans le monde, comptant 42 kilomètres de portiques rien que dans le centre ancien. Elles sont si singulières et symboliques de la ville qu’elles sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2021.

C’est grâce à la présence de l’université de Bologne, l’une des plus anciennes du monde, que la construction des arcades a débuté pour permettre aux propriétaires d’agrandir les maisons, en y ajoutant un étage supplémentaire, supporté par les fameuses arcades. C’est ainsi que la ville a fait face au grand nombre d’étudiants venus du monde entier pour intégrer l’université et qu’elle a pu les loger. Mais les arcades sont aussi devenues un symbole d’égalité, puisque chaque maison du centre en a été dotée, qu’elle soit grande ou petite, ne faisant ainsi aucune distinction entre leurs propriétaires, qui partagent la même façade. Et c’est aussi un excellent moyen de protéger les habitants et les visiteurs des intempéries, leur permettant de déambuler dans toute la ville sans être mouillés ou étouffés par la chaleur de l’été !

Elles ont donc de multiples fonctions, en plus de donner un charme sans pareil à cette belle ville italienne. C’est donc au Moyen Âge, à partir de la fin du XIe siècle, que leur construction a débuté et celle-ci s’est étendue au cours des siècles, faisant de Bologne la ville qui en compte le plus. C’est à partir de la Via Saragozza, qui mène au sanctuaire de la Madonna di San Luca, que l’on retrouve le plus grand ensemble d’arcades ininterrompues du monde, mesurant presque 4 km et composé de plus de 660 arcades. Une belle balade à faire à vélo pour découvrir cette magnifique architecture, véritable identité de la ville !

5 – Les canaux de Bologne

Saviez-vous qu’une partie de la ville de Bologne était surnommée la Petite Venise ? Car oui, ils sont bien moins visibles qu’à Venise, vous l’avez remarqué, mais les canaux sont bien présents à Bologne ! Et on en compte pas moins de 60 km, qui sont, pour la plupart, devenus souterrains pendant le XXe siècle.

Conçus dès le Moyen Âge, les canaux avaient plusieurs fonctions à cette époque : ils ont permis de relier Bologne au reste du monde, utilisés comme moyen de navigation pour transporter les marchandises. Ils servaient également pour actionner les nombreux moulins de la ville, qui ont commencé à être installés au XIIIe siècle. Ils étaient indispensables pour le travail de la soie, principale activité de la ville à ce moment-là, ainsi que pour alimenter toutes les machines hydrauliques nécessaires aux activités de la ville, comme la tannerie, les scieries et les laveries.

Les moulins se sont donc multipliés dans la ville au fil des siècles, pour atteindre le nombre de 500 en 1700. Les canaux étaient aussi très utiles pour canaliser les crues des rivières alentour, qui menaçaient d’inonder la ville.

Bref, vous l’aurez compris, ils étaient essentiels au bon fonctionnement de la ville. Aujourd’hui, il n’en reste que deux qui ne sont pas complètement enfouis sous le sol, dont un qui traverse les immeubles sans qu’on puisse le voir, et celui-ci, le canal delle Moline, qui comptait à lui seul une quinzaine de moulins. Devenu une véritable curiosité de la ville, caché entre les habitations bolonaises, ce canal permet de se rendre compte de ce que la ville était au temps du Moyen Âge !

6 – Point de vue sur le canal

Approchez-vous du mur qui se trouve sur votre droite : si vous voyez quelques personnes regroupées ici, c’est normal ! Vous avez un bel aperçu sur le canal delle Moline qui, depuis cette petite fenêtre placée dans la Via Piella, est devenu un spot photo très prisé des visiteurs ! Il faut dire que ce cadre unique ne manque vraiment pas de charme, avec le canal qui se faufile entre les maisons colorées de Bologne ! C’est le moment de sortir votre appareil photo pour avoir un cliché original à ramener de votre voyage !

7 – Pinacothèque nationale

Sur votre gauche se trouve la pinacothèque nationale de Bologne. Une pinacothèque, c’est tout simplement un musée de peintures, et celui-ci est l’un des principaux musées de la ville. Il faut dire que les œuvres qui y sont exposées retracent quasiment l’intégralité de la peinture bolonaise et émilienne, réalisées entre le XIIIe et le XVIIIe siècle. C’est d’ailleurs l’une des collections d’art les plus importantes d’Europe !

Le musée est installé dans un édifice construit dans la première moitié du XVIIIe siècle, qui a été rénové pour devenir l’une des galeries nationales les plus modernes du continent. Alors si la peinture vous passionne, n’hésitez pas à le visiter, il mérite bien les quelques euros que l’on vous demandera à l’entrée !

8 – Palais Poggi

Dans cette rue animée qui fait partie de l’université de Bologne, vous avez sur votre gauche un imposant bâtiment qui longe quasiment toute la voie. C’est le palais Poggi : c’est cet endroit qui a été choisi au début du XVIIIe siècle pour exposer des collections et des instruments scientifiques, mais aussi pour accueillir des salles de classe, des laboratoires et une bibliothèque. C’est ainsi qu’il est devenu, en 1711, l’Institut des sciences, fondé par Luigi Ferdinando Marsili et situé en plein cœur de l’université de Bologne.

Lieu d’innovation et de connaissance, il devient une véritable référence pendant toute la période des Lumières, dévoilant des milliers d’objets scientifiques. C’est encore le cas aujourd’hui, puisqu’on peut y observer des collections d’histoire naturelle, mais aussi des collections sur l’anatomie, l’obstétrique, la physique, la chimie, la botanique, la zoologie, l’art militaire, l’art naval, l’art japonais, bref, comme vous le voyez, c’est un musée ultra complet !

Je ne peux que vous conseiller d’aller le visiter, il permet de vraies découvertes au cœur d’un ancien palais du XVIe siècle dont la cour, l’architecture et les décorations valent le détour ! Et on peut remercier Giovanni Poggi pour ça, car c’est à ce cardinal bolonais que l’on doit l’aspect actuel du palais, qui porte aujourd’hui son nom.

9 – Église Saint-Jacques-le-Majeur

Cette église, qui traduit en français donne l’église Saint-Jacques-le-Majeur, a été édifiée entre 1267 et 1315 dans un style roman, tout d’abord, comme le témoigne sa façade à pignons. On y ajoute ensuite plusieurs éléments gothiques et Renaissance qui lui donnent son aspect actuel.

Vous le remarquerez notamment en entrant dans sa nef, où vous découvrirez de surprenantes décorations du XVe siècle et les chapelles Bentivoglio et Poggi. Vous aurez aussi l’occasion d’explorer l’oratoire Sainte-Cécile, partie la plus ancienne de l’édifice, qui dévoile de belles fresques du XVIe siècle qui décrivent la vie de cette dernière. Un petit bijou qui mêle donc à la fois l’architecture romane, gothique et Renaissance dans un seul et même bâtiment, construit par les Augustins.

10 – Église de Saint Bartolomé et Saint Gaétan

À quelques mètres seulement des deux tours emblématiques se trouve l’élégante église de Saint Bartolomé et Saint Gaétan. Caractérisée par un beau style Renaissance, elle a été bâtie à partir de 1516 à la place d’une ancienne église qui se trouvait là depuis le Ve siècle.

Son architecte, Andrea Marchesi, perdra la vie avant la fin des travaux. L’église devient alors la propriété de l’Ordre des Théatins, qui se chargera de la terminer et l’inaugurer en 1694. Son intérieur, composé de trois nefs, dévoile de très belles colonnes en marbre sculpté qui lui confèrent une impression de grandeur et complètent le décor tout en peinture de ses murs et de son plafond. Si elle porte deux noms différents, c’est tout simplement parce que Saint-Bartolomé était le nom de l’ancienne église et qu’avec l’arrivée de l’Ordre des Théatins, elle sera dédiée également à leur fondateur, Saint Gaétan.

Je ne peux que vous conseiller d’y entrer pour découvrir par vous-même ses somptueux décors.

11 – Strada Maggiore

Vous voici dans une rue qui a plus de 2 000 ans d’histoire ! La Strada Maggiore existait déjà à la période romaine puisqu’elle faisait partie de la voie Emilienne, ou Via Aemilia de son vrai nom, une voie construite à partir de -187 av. J.-C. pour relier les actuelles villes de Plaisance et de Rimini, en passant par Fidenza, Parme, Modène ou encore Bologne. C’est d’ailleurs de là que tient son nom la province dans laquelle se trouve Bologne, la région d’Émilie-Romagne, l’une des plus riches et des plus développées d’Europe et ayant pour capitale celle que vous visitez actuellement.

Cette rue est la dernière de la ville à détenir le nom de Strada, les autres ayant été converties en Via. Mais autrefois, détenaient le prestigieux nom de Strada toutes les rues qui rayonnaient de la Piazza di Porta Ravegnana, celle où il y a les deux tours, et qui menaient du centre de la cité aux différentes portes qui l’entouraient. On imagine que ces rues étaient bien mieux entretenues que certaines autres voies qui menaient à des secteurs plus hostiles.

Mais bref, quoi qu’il en soit, cette rue est encore aujourd’hui l’une des principales de la ville, dévoilant en chemin plusieurs basiliques et palais qui valent le détour. N’hésitez pas à continuer dans la rue à votre guise pour les découvrir avant de continuer votre visite !

12 – Corte Isolani

Vous voici devant l’entrée du Corte Isolani, marquée par l’une des plus anciennes maisons de Bologne ! Pour la découvrir, il faut lever les yeux et suivre les poutres qui apparaissent devant vous pour remarquer cette petite demeure qui nous vient tout droit du XIIIe siècle.

Construite sur pilotis sur des colonnes en bois qui culminent à 9 mètres, c’est un véritable monument historique de Bologne, aussi ancien que surprenant. N’hésitez pas à passer sous cette petite maison perchée pour entrer dans la galerie Corte Isolani, passage couvert conçu en 1995 qui abrite des boutiques, des restaurants et des salles d’exposition. Elle fait partie du Palazzo Isolani, propriété des comtes du même nom, qui a été édifié dans un beau style romano-gothique entre 1451 et 1455.

Ce palais s’étend le long de la Strada Maggiore, et en traversant le passage, nous arriverons sur la place Santo Stefano. Mais avant de la traverser, je vous propose de vous retourner et d’observer la grande maison qui se trouve sur votre droite. C’est la casa Rossini, première maison de cet illustre compositeur avant qu’il ne s’installe à Paris. Pour rappel, Gioachino Rossini est tout simplement l’un des plus grands compositeurs de son époque, à savoir le XIXe siècle.

Ses 240 œuvres musicales s’inscrivent parmi les meilleures jamais réalisées. Vous avez donc devant vous la résidence d’un véritable génie de l’opéra ! Sur ce, je vous laisse profiter de toutes ces belles architectures avant de vous engouffrer dans la galerie du Corte Isolani.

13 – Place della Mercanzia

Sur cette place, vous apercevez le flambant palais della Mercanzia. C’est en 1391 qu’il voit le jour, tout de brique et de pietra d’Istria, roche de calcaire qui ressemble fortement au marbre. C’est le siège de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et d’artisanat : c’est d’ailleurs de son petit balcon en marbre qu’étaient lus, autrefois, les jugements du tribunal de commerce. C’est un très bel exemple d’architecture gothique sur lequel on aperçoit les statues des saints protecteurs de la ville sur chacun de ses côtés et au centre une représentation de la Justice.

S’il vous rappelle certains monuments de Florence, c’est parce que plusieurs tailleurs de pierre florentins ont mis la main à la patte pour le bâtir. Avec sa belle couleur et son architecture raffinée, il décore la place della Mercanzia, lieu animé du centre bolonais. Un petit trésor qui est là depuis le XIVe siècle !

14 – Histoire de Bologne

Bologne est une ville qui peut se vanter d’avoir derrière elle une histoire bien chargée. C’est en effet dès le IXe siècle av. J.-C. que la présence d’une cité a été confirmée grâce à des fouilles entreprises au cours XIXe siècle.

Ce sont les Ombriens qui s’installent dans la région, puis les Étrusques qui nomment la ville Felsina. Les Gaulois prennent le relais à partir du Ve siècle, puis, bien évidemment, les Romains, à partir du Ier siècle av. J.-C. Ce sont eux qui lui donneront le nom de Bononia, qui deviendra par la suite Bologna. S’ensuit alors, à la chute de l’Empire romain, son intégration au royaume d’Odoacre, puis à l’Empire byzantin, et enfin la domination des Lombards.

Ville plutôt militaire à ce moment-là, elle est donnée au pape Adrien Ier par Charlemagne en 774. Au cours du Moyen Âge, elle s’agrandit, redevient indépendante et développe son commerce grâce aux nombreux canaux qui traversaient autrefois la ville. Elle fonde, en 1088, la première université occidentale, ce qui lui vaudra une grande renommée à la fois culturelle et intellectuelle. Au cours des siècles qui suivent, le pouvoir passe entre les mains des Visconti, des papes et des républicains.

À Bologne, la Renaissance est marquée par une lutte entre les riches familles bolonaises qui s’arrachent la ville. Mais c’était sans compter sur Jules II qui décide, en 1506, d’assiéger et de piller la ville pour la faire redevenir sous le pouvoir du pape pendant plus de 3 siècles. En 1796, c’est Napoléon qui arrive, et qui l’intègre à la république Cispadane puis, en 1860, elle entre finalement dans le royaume d’Italie.

Plus de 2 000 ans d’histoire façonnent donc cette belle ville qui continue encore aujourd’hui de faire parler d’elle grâce à ses monuments, sa gastronomie et sa culture qui ne manquent pas de plaire à la plupart de ses visiteurs !

15 – Bibliothèque Communale dell’Archiginnasio

Bologne, la Rouge, la Grasse, mais surtout, la Savante ! Vous voici devant l’un des symboles d’une ville qui a attiré tout au long de son histoire les plus grands intellectuels de l’époque. Longeant tout un côté de la place Galvani, qui dévoile le dos de la basilique de San Petronio, s’impose le palais dell’Archiginnasio, siège autrefois de l’université de Bologne.

C’est Antonio Morandi qui a bâti, au XVIe siècle, cette longue structure qui est rapidement devenue l’une des plus importantes de la ville. Il renferme aujourd’hui une bibliothèque municipale qui a pris place ici en 1838. Ce ne sont pas moins de 850 000 volumes que l’on peut retrouver à l’intérieur, ainsi que 120 000 livres anciens et 7 000 journaux, des ouvrages sur les sciences humaines en particulier et sur l’histoire de Bologne. Une véritable mine d’or qui fait la fierté de la ville !