Le musée Guggenheim

Sorte d’icône de l’esthétique contemporaine, le musée Guggenheim a largement trouvé sa place à Bilbao, jusqu’à devenir une référence internationale que l’on ne présente plus. Très impactée par la désindustrialisation dans les années 1970-1980, la cité espagnole fait le choix de la reconversion plutôt que celui de l’inévitable déclin. Les immenses friches anciennement industrielles sont désaffectées pour accueillir de nouveaux projets tels que le musée Guggenheim. Inauguré en grande pompe par le roi Juan Carlos Ier en 1997, ce site culturel a clairement redonné un nouvel élan positif à Bilbao que l’on s’amuse a appelé “l’reffet Guggenheim”. Né de l’imagination de l’architecte américano-canadien Frank O.Gehry, à qui l’on doit aussi la fondation Louis Vuitton de Paris ou bien la Maison dansante de Prague, le monument présente une architecture vraiment audacieuse et une identité forte. Que l’on aime ou que l’on déteste, il ébahi. La monumentale sculpture, principalement en titane et aux formes ondulées, mettra six années à se faire avec un carton plein dès ses débuts. Comme son cousin de New York, le musée de Bilbao héberge les collections d’art contemporain de la fondation Solomon R.Guggenheim dans une vingtaine de galeries, elles-mêmes réparties sur trois étages. Parmi les œuvres d’artistes les plus éminents des cinquante dernières années, des chefs-d’œuvre d’art contemporain basque et espagnol sont aussi mis en avant. Une vraie belle fierté! Sinon, sans même mettre un pied à l’intérieur, l’art viendra à vous à travers les différentes installations qui entourent ce monstre étincelant. Tout d’abord une touche de couleur avec les “Tulips” de Jeff Koons, puis un instant d’effroi à l’approche de l’impressionnante araignée de Louise Bourgeois et enfin un peu de douceur et de consolation auprès du West Highland Terrier appelé “Puppy”.