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Manufacture royale des tabacs

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par Emilie
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Autre bâtiment notoire de Séville, vous voilà devant la fabrique royale des tabacs.
Le Nouveau Monde n’a pas apporté que de l’or en Europe, il a aussi fait découvrir à une population fascinée, une plante miraculeuse : le tabac.
Au départ utilisé comme plante d’ornement, la saga du tabac commence au milieu du XVIe siècle, lorsque le médecin personnel du roi d’Espagne commence à le promouvoir comme médicament universel. En France, la reine Catherine de Médicis ne jure plus que par cette poudre qu’elle en tire, pour soigner les migraines de son fils François II.
Au XVIIe siècle, la production du tabac est en plein essor à Séville comme dans le reste du monde. En 1757 est alors inaugurée la manufacture de tabac de la ville dans cet énorme bâtiment néo-classique.
Le tabac qui arrive en provenance des colonies y est séché, puis moulu avant d’être affiné et vendu.
Au début du XIXe siècle, on embauche des femmes pour rouler des cigares. Leur nombre ne va cesser d’augmenter et elles seront des milliers en 1880.
La plus connue d’entre elles est Carmen ! C’est elle qui inspira Prosper Mérimée dans son livre Carmen qui donnera naissance au célèbre opéra du même nom de Georges Bizet. Si elle était si connue Carmen, c’est qu’elle pouvait rouler les cigares entre ses cuisses !
La manufacture du tabac était alors tout un complexe ! Forcément, si les femmes y travaillent, il faut aussi des crèches pour garder les enfants ! Il y avait aussi un tribunal, et essayez d’imaginer l’ampleur du truc, pas moins de 116 moulins pour broyer les feuilles de tabac ainsi que des étables remplies de 400 mules qui aidaient au broyage.
Bref, une entreprise colossale qui s’est finalement doucement éteinte au début du XXe siècle avec la modernisation et l’automatisation des productions.
Aujourd’hui, le bâtiment appartient à l’université de Séville.
N’hésitez pas à aller voir de plus près les patios et les galeries de l’intérieur, car, pour une fois, l’entrée est gratuite.

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