

Par logique, un théâtre est normalement destiné à recevoir des spectacles dramatiques ou des représentations de pièces en tout genre. Vous confirmez ? Et bien à Quimper, c’est le Théâtre Max Jacob, lui-même, qui a été au cœur d’une situation théâtrale lors de sa construction. En 1893, un avocat quimpérois lègue à la ville un terrain à la condition que celui-ci soit consacré à la création d’un hospice. La cité, peu emballée par l’idée de ce type de projet en bordure de la rivière Odet, ne respecte pas les dernières volontés du légataire et préfère donner aux habitants une véritable salle de théâtre. Afin de voir l’hospice civil se faire malgré tout, la municipalité proposera le bénéfice de la vente d’un immeuble et la somme de 80000 francs pour voir la demande du mécène se faire sur un autre terrain tout proche. Cette opération, sous arrangement, devient très vite un sujet de discorde juridique. L’affaire fait tellement parler d’elle que le président de la République de l’époque, Emile Loubet, est finalement saisi par le Conseil d’Etat pour signer un décret permettant la concrétisation de ce projet culturel. Après 2 années de travaux, le monument de style Belle Epoque est inauguré en 1904 puis inscrit au titre des monuments historiques depuis 1997.

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