Georges Courteline
Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Paris, Le Père Lachaise : « Le Cimetière de l’Est »
Georges Courteline, plus communément appelé de son vrai nom, Georges Moinaux, et originaire de la ville de Tours, est un écrivain et dramaturge français, ayant entre le 19ème et le 20ème siècle, publié plusieurs comédies satiriques. Dans une société corrompue par l’argent et le pouvoir, la plume fine et intelligente de cet auteur a su dépeindre les comportements absurdes des relations humaines dans la société française. Tout en mettant en avant des personnages aux allures et aux propos grotesques, le talentueux Georges a su dénoncer, en critiquant les bureaucraties et diverses institutions.
Entre l’art de la caricature et l’humour, il n’y a qu’un pas, et toute l’ironie est justement là ! Parmi ses œuvres les plus célèbres, celle de « Messieurs les ronds-de-cuir », sortie en 1893, démontre à travers ses personnages à quel point l’administration publique peut s’avérer ennuyeuse, menant à l’improductivité.
C’est au courant de l’année 1926 que Georges Courteline se voit attribuer son élection à l’Académie Goncourt et reçu le prix Montyon pour l’ensemble de son œuvre. Et depuis, il est resté une figure indétrônable de la satire sociale.
En continuant sur quelques mètres et en tournant à droite vers l’avenue Aguado, vous verrez le Monument aux Morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1962, qui rend hommage aux soldats décédés durant la guerre d’Algérie. Il s’agit d’un mémorial à ceux qui ont sacrifié leur vie tout en servant la « mère-patrie ». En tout, on compte près de 3 millions de soldats appelés au front, dont 30 000 morts et près de 300 000 blessés. Le mémorial fut inauguré en 2003, et plus exactement le 3 février. C’est Bertrand Delanoë, homme politique français et maire de Paris à l’époque, qui prit l’initiative d’édifier ce monument, afin que perdure la mémoire de ces soldats disparus.
C’est dans le cadre du quarantième anniversaire du cessez-le-feu en Algérie que Bertrand Delanoë posa lui-même la première pierre de ce qui allait être plus tard le Monument aux Morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1962, dans le cimetière du Père-Lachaise. Une action remplie de sens.
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