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Visiter Monaco

Itinéraire Sur le Rocher des princes – Les incontournables à voir

Introduction (audioguide)Découvrez Monaco avec Emilie !

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: 20 lieux d’intérêt à découvrir

Le
par Emilie C.
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Tout juste plus grande que le Vatican, la Principauté de Monaco impressionne davantage par son éclat que par sa superficie. Palaces réputés, gigantesques yachts, grosses cylindrées se donnent éternellement la réplique au sein de ce petit territoire méditerranéen de 2km².

Mais entre cliché et réalité, Monaco est aussi une cité pleine d’histoire et de charme, où règnent les Grimaldi depuis des centaines d’années. De leurs ancêtres déterminés aux membres actuels très médiatisés, la dynastie aux origines italiennes à presque tout vu, tout fait, voire tout vécu.

Par la ruse elle s’est emparée du Rocher, face à l’Italie, l’Espagne ou bien la France elle s’est confrontée et affaiblie économiquement après la Révolution française elle a du se relever. Des tas d’embûches qui ne l’ont pourtant pas empêché de gagner en 1861 l’indépendance de leur Principauté. De loin l’une de leurs plus belles fiertés ! Depuis sa genèse, Monaco a légèrement grandi et s’est surtout vraiment enrichi. Monétairement oui, mais aussi humainement avec 140 nationalités différentes accueillies, médiatiquement de par ses divers événements mondialement retranscris et plus généralement par son patrimoine d’hier ou de plus d’un siècle et demi.

Pour ce qui est du cadre, ça, elle l’a toujours eu et il était du goût de son inoubliable princesse Grace Kelly. C’est donc avec un profil irréprochable que Monaco mettra tout en œuvre pour vous faire vivre un séjour inoubliable !

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Le Rocher

Des façons de faire connaissance avec Monaco il y en a plein, mais celle que l’on vous suggère à l’instant est de loin celle que l’on préfère. Éloigné et en même temps tout proche, le Rocher est le haut lieu de Monaco. C’est avec lui et même sur lui que

Le marché de la Condamine

Depuis son lancement le 18 novembre 1880, le marché de la Condamine fait le pied de nez à tous les supermarchés et les supérettes du coin. Il faut dire que contrairement à ces géants de l’alimentation, lui remet au goût du jour l’essentiel de la région dans un esprit convivial,

Le Grand Prix de Monaco

De janvier à décembre, la vie se la coule généralement douce à Monaco. Mais arrivé le mois de mai, le rythme de croisière change pour celui de la vitesse et de l’adrénaline. En cause ? Le Grand Prix de Monaco fait son entrée ! Cet événement annuel incontournable compte avec les 500

Le théâtre du Fort Antoine

Petite tour de guet plus meurtrières en vue, peu de place au doute, vous êtes bien sur une ancienne zone militaire. Celui que l’on surnomme le Fort Antoine a été bâti au début du XVIIIe siècle dans le but de renforcer la défense de la Cité-État. Car des attaques ennemies,

Le Musée océanographique

À flanc de falaise et quotidiennement en contemplation de la « Grande Bleue », le musée océanographique apparaît tel un majestueux palais de la mer. Après 28 expéditions sur les eaux de la Méditerranée et de l’Océan Atlantique, le Prince Albert Ier revient sur Monaco encore plus passionné du monde marin qu’il

La cathédrale Notre-Dame-Immaculée

Fréquentée aussi bien par la famille princière que par les habitants, la cathédrale Notre-Dame-Immaculée est le centre ecclésiastique de Monaco. Elle a été érigée sous le principat de Charles III, entre 1875 et 1903, et succède à l’église Saint-Nicolas. Église qui soulignons le a servi en parallèle durant 6 siècles

Le Palais princier

Dès que l’on met les pieds à Monaco, on cherche à voir le Rocher. Et une fois que c’est chose faite, vient le tour du fameux palais princier. On ne vous le cache pas, c’est le passage obligé ! Établi à l’emplacement d’une forteresse gênoise du XIIe siècle, cet édifice a

La rampe Major

Et ça descend, et ça descend ! Les genoux et les articulations sont mis à rude épreuve avec la rampe Major. Mais si vous écoutez le souffle court des personnes qui montent, vous vous dites que tout compte fait on vous a épargné le pire. C’est normal, on n’aimerait pas vous

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Et encore 11 à retrouver dans l’application

La naissance de Monaco, La rue Princesse Caroline, Le port Hercule, Le musée de la chapelle de la Visitation, Statue de la Princesse Grace, Les jardins Saint-Martin, Le palais de justice de Monaco, Le port & le quartier Fontvieille, Point de vue de la terrasse du Rocher, Statue de Francesco Grimaldi, « La malédiction des Grimaldi », Monaco en 3 faits.

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Informations pour votre visite

01

Visite avec un départ conseillé sur le Boulevard de Belgique, à la sortie du tunnel Hôpital.

Lors de notre visite, vous serez amenés à traverser les jardins de Saint-Martin. Pour vous éviter toute mauvaise surprise de dernière minute, sachez que ce site est soumis à des horaires d’ouverture et de fermeture. Si toutefois le lieu est déjà clos lors de votre passage, il vous faudra emprunter le chemin suivant, ci-dessous, pour reprendre l’itinéraire de la visite :
Avenue Saint-Martin -> Rue Colonel Bellando de Castro ->  Ruelle Sainte-Barbe

Point monnaie : L’unité monétaire officielle à Monaco est l’euro (€ en abrégé).

02

Info visite

Quel Climat et à quelle période partir ?
 
Sur l’année, la température moyenne statue généralement autour de 13°C, dû à un climat méditerranéen marqué par des hivers doux et des étés chauds et secs. En janvier et février, on obtient les températures les plus basses de l’année avec des minimales autour de 8°C. À l’inverse, les températures les plus élevées sont concentrées sur juillet et août avec des maximales autour de 29°C. Enfin, les mois les plus exposés à la pluie sont mai, juin et novembre. Afin d’optimiser votre venue, les mois de mai à octobre restent les plus conseillés pour organiser votre prochain séjour malgré de possibles averses


Vous avez encore un peu de temps à Monaco ?

En termes de surface, 2 km² est tout ce que Monaco a de mieux à vous offrir. Mais question sites et activités à voir, à découvrir, à visiter la cité-État à de quoi vous tenir en haleine pendant plusieurs jours. En plus de son Rocher, autour duquel nous vous avons confectionné un itinéraire de visite tout en histoire, malédiction, coutumes et paysages naturels à couper le souffle, Monaco à d’autres surprises cachées à vous partager. Comme un puits sans fin où on en demande encore et encore ! Juste en dessous, voilà justement le type de belle trouvaille qui en ressort.

Mère Nature

Ce n’est pas parce qu’on présente furtivement le quartier Fontvieille dans notre itinéraire qu’on n’a pas le droit d’y mettre les pieds. Certes, il n’a pas le port Hercule de la Condamine, l’âme historique du Rocher ou la touche clinquante de Monte-Carlo, mais il a une chose que tous les autres n’ont pas : la roseraie de la Princesse Grace. Créé en 1984, ce jardin odorant est un hommage fait par le Prince Rainier III, de son vivant, à sa défunte épouse. Près de 6000 rosiers, de 300 variétés différentes réparties en 7 thèmes, s’offrent à la vue du visiteur sur plus de 5000m². Une promenade calme, sereine, mais surtout fraîchement embaumée auprès de la fleur favorite de celle qui a conquis le cœur du Prince, mais aussi celui de Monaco. Qui plus est l’accès est gratuit !

Toujours plus d’incontournables

Pour la suite, changement de décor, mais pas de sujet. On quitte la douceur et l’élégance des roses pour l’atmosphère déconcertante et dépaysante du jardin exotique. Ouvert au public depuis 1933, cet espace vert regroupe plus de 900 espèces végétales issues des principales régions semi-arides du globe. Que vous vous y rendiez en hiver, au printemps, en été ou en automne, la floraison est toujours assurée par les résidents. Et il en va de même pour la vue démentielle directement orientée sur le Rocher et la mer Méditerranée. Bon à savoir : en visitant le jardin exotique, vous pourrez également entrer dans la grotte de l’Observatoire régulièrement parcourue par des spéléologues.

1 quartier pour 1 visage

Et sinon, Monte-Carlo, ça vous parle ? On est quasi sûr que oui, car c’est LE quartier monégasque le plus célèbre des touristes et le plus convoité des résidents. Là-bas, ça vie glamour et ça transpire argent à l’image de l’abondance et du faste de la Principauté. Avec ou sans un sou en poche, il faut au moins s’y rendre une fois pour voir ses plus jolis chefs-d’œuvre. En premier, le mythique Casino. Il a été dessiné en 1878 par l’architecte Charles Garnier, à qui l’on doit aussi l’opéra Garnier de Paris. Juste derrière se trouve l’opéra de Monaco qui n’a aucun cours de raffinement et de succès à recevoir de la part de son voisin. Et si cette exposition au luxe vous a donné des envies soudaines d’achat, à quelques pas se tient le fameux Carré d’Or. Joailliers, antiquaires ou bien magasins de haute couture, il suffit de faire votre choix.

La pause bien-être

Tiens, et puisque l’on parle de choix, voilà les deux dernières options monégasques qui pourront vous faire hésiter sur le programme du jour ou du séjour. Primo, une balade dépaysante, zen et gratuite dans les allées du jardin japonais crée en 1994 à la demande du prince Rainier III. Ou secundo, une séance serviette, bronzage et plongeon sur la principale plage de la Principauté, on nomme, la plage du Larvotto. Alors, l’un ou l’autre ou bien les deux ?

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Les autres lieux incontournables à visiter à Monaco à pied

En complément des lieux mis en avant en haut de cette page, d’autres lieux figurent dans notre itinéraire de visite de Monaco à pied :

1 – La naissance de Monaco

Que vous soyez sur le point de découvrir Monaco ou de la parcourir pour une énième fois, en apprendre un peu plus sur son histoire est toujours une bonne idée. Au départ on dirait les récits d’une ville passe-partout. Différentes fouilles archéologiques menées ici et là ont prouvé que la Principauté était déjà habitée au temps de la Préhistoire. Grosso modo, pas loin de 300000 ans avant notre ère au moins !

Comme les hommes préhistoriques avant eux, une peuplade sédentaire ligurienne, émigrée de Gênes en Italie, a elle aussi succombé à la douceur du climat autour du VIe siècle avant J.-C.. Son passage, de courte durée face à des Romains bien décidés à s’imposer, aura au moins eu le mérite de donner naissance au nom Monaco. Car oui, la Principauté tire son appellation du terme grec « Monoïkos » qui signifie « vivre seul ».

Quoi de plus approprié, vous nous direz, pour qualifier la vie loin de tout sur le Rocher. En 476, l’Empire romain d’Occident s’effondre et c’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Des Sarrasins et d’autres tribus barbares saccageront le territoire pendant presque 400 ans avant qu’un grand ménage de Printemps soit opéré par le Comte de Provence. Chassés une fois, mais invaincus, les Ligures font leur retour en force ! Mais 100 ans plus tard, les Gibelins (partisans du pape) et les Guelfes (partisans de l’Empereur) entrent en rivalité. Les derniers, pour contrer leurs adversaires, vont construire une forteresse sur le Rocher de Monaco. Tout cela est bien impressionnant, excepté pour Francesco Grimaldi dit « la Malizia » ou la Malice en français.

Ce guelfe, déguisé en moine et accompagné de son frère en plus d’une maigre armée, réussira dans la nuit du 8 au 9 janvier 1297 à s’emparer des lieux. Vous le devinez un peu, c’est le début de l’histoire moderne de la Principauté et d’une dynastie qui d’abord ingénieuse, puis expulsée et à nouveau conquérante continue chaque jour l’épopée de Monaco.

2 – La rue Princesse Caroline

Ni une, ni deux, vous voilà déambulant dans les entrailles du vieux Monaco. Et on peut dire que le charme et la photogénie sont nettement de la partie grâce à l’un des plus beaux axes de la Principauté : la rue Princesse Caroline ! On dit souvent d’elle que c’est la rue Garibaldi, toute proche, en version mini. Mais on oublie de préciser que par rapport à sa grande sœur et à toutes les autres voies de circulation de Monaco par-dessus tout, la rue Princesse Caroline est la seule à offrir une traversée exclusivement piétonne.

Le luxe quand on veut circuler en paix et découvrir un endroit comme bon nous semble. Si les façades aux couleurs ensoleillées sont un bon rappel de notre escapade en terre méditerranéenne, les lignées d’orangers placées de part et d’autre du passage le sont tout autant. Lors de la pleine saison de cet arbre fruitier, autour de la mi-février, les agents municipaux sont missionnés d’en cueillir les fruits. Loin d’être jetées, les oranges récoltées, appelées bigarades, sont en réalité utilisées pour fabriquer de la liqueur amère.

Une recette délicieuse, tout ce qu’il y a de plus monégasque ! Tiens, et puisque l’on parle de référence monégasque, qui est cette mystérieuse Caroline ? Moins médiatisée que son frère le Prince Albert II et sa sœur, la Princesse Stéphanie, la Princesse Caroline est l’aînée du couple autrefois formé par Rainier III et Grace Kelly. Très engagée, forte de caractère, mais surtout gâtée par la beauté et l’élégance de sa mère, il n’est pas étonnant que cette rue soit à son image.

3 – Le port Hercule

À la fois au pied du Rocher et en contrebas du quartier de Monte-Carlo, le port Hercule est le genre de transition où l’on aime s’attarder et prendre du bon temps. Les locaux s’y rejoignent, les familles y trouvent des activités à faire et les riches navigateurs y stationnent leur toute dernière acquisition parmi les 700 places d’amarrage réparties sur une surface de 16 hectares. Toute une organisation bien huilée dans l’un des seuls ports méditerranéens en eaux profondes.

Mais avant d’en arriver à cette douce flânerie-là, il y a eu un peu d’histoire pour le port Hercule. Courant XXe siècle, Monaco a à sa tête le Prince Albert Ier, affectueusement appelé « le Prince navigateur savant ». Et ce dernier attribut, l’homme ne l’a pas volé ! C’est à lui que l’on doit plusieurs aménagements grandioses dans la Cité-État : Musée Océanographique, Hôpital, Actions d’assainissement, etc. Et parce que le progrès doit sans cesse être renouvelé, Albert Ier fait construire le port Hercule dès 1910.

En 1926, le chantier s’achève avec un port doté de deux jetées qui embellit le paysage. D’autres ajouts successifs seront ensuite opérés par le Prince Rainier III dans les années 1970. Pas après pas, le port Hercule s’est façonné une place centrale dans la Principauté. Il reçoit chaque année la fête foraine de Monaco à la Toussaint, le village de Noël ainsi que le Grand Prix de Formule 1 autour de mai/juin. Le reste du temps, ce sont les bateaux de plaisance et les yachts extraordinaires qui font l’animation. À ce propos, avez-vous retrouvé le vôtre ?

4 – Le musée de la chapelle de la Visitation

Pas de statues religieuses en pierre, en marbre ou en bronze. Pas de vitraux transparents, colorés, classiques ou alors géométriques. Pas de clocher central, latéral, à une cloche ou plusieurs. Oui, rien de tout ça à première vue, mais quand même une minuscule croix du christ au sommet pour nous indiquer en face de quoi vous vous trouvez à présent. La chapelle de la Visitation a initialement été construite au XVIIe siècle sous l’initiative de Charlotte de Gramont, épouse du Prince Louis Ier.

Elle était destinée à l’éducation des jeunes demoiselles de la communauté monégasque et des environs. On a bien du mal à le croire en la regardant de dehors, mais la chapelle tire son architecture du style baroque. Pour rappel c’est un mouvement artistique qui met l’accent sur tout ce qui est massif, chargé, riche de formes et d’ornements. En somme, tout le contraire de la façade de l’édifice. Mais grosse surprise, ça se rattrape à l’intérieur.

Du volume, des chapiteaux décorés, des guirlandes de fruits et de fleurs, là ça y est le baroque est dans la place ! Depuis la fin du XXe siècle, c’est ce cadre qui a été choisi pour recevoir plusieurs collections d’œuvres d’art comme celle de la mécène Barbara Piasecka-Johnson comprenant notamment des réalisations de Rubens et de Ribera pour ne citer qu’eux. À l’image d’un tour de passe-passe, voilà comment de chapelle d’un temps on devient l’un des meilleurs musées de Monaco. Ouvert par ailleurs tous les jours sauf le lundi.

5 – Statue de la Princesse Grace

« Il y a des êtres qui ne s’éteignent jamais », avait-elle pour habitude de dire. Mais aurait-elle songé un instant qu’une fois partie, elle serait de ceux là. Pour les Américains, elle restera Grace Kelly. Cette magnifique blonde à la beauté inégalée que le cinéma des années 50 ne peut oublier. Des premiers pas dans Le train sifflera trois fois au grand succès de Mogambo, la jeune demoiselle devient vite la nouvelle étoile montante d’Hollywood et la muse d’un certain Alfred Hitchcock.

En 1955, c’est la consécration, Grace Kelly reçoit l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Une fille de la province. Alors qu’elle a le monde du cinéma à ses pieds, la comédienne va faire la rencontre de sa vie lors du Festival de Cannes la même année. Cette personne, c’est le prince Rainier III. Le coup de foudre est au rendez-vous, car tout juste un an après leur rencontre, le couple s’unit le 18 avril 1956. Une date gravée dans les annales comme « le mariage du siècle ». Pour assumer son nouveau rôle de princesse, tout ce qu’il y a de plus réel cette fois-ci, la belle renonce à sa carrière d’actrice à tout juste 27 ans.

Mais celle qui quitte les caméras et les beaux plateaux de tournage se consacre pleinement à son nouveau devoir de d’épouse princière et tout ce qui en découle. Durant son règne, elle se dévoue à des actions caritatives, en créant la fondation Princesse Grace, destinée à soutenir des artistes et des interprètes débutants, mais aussi l’Amade, une association dédiée à la protection de l’enfance. Sans oublier non plus son engagement parallèle pour l’UNESCO et l’Unicef.

Après 26 ans de mariage et la naissance de 3 beaux enfants, le conte de fée de Grace Kelly bascule tragiquement. Le 14 septembre 1982, la princesse meurt à la suite d’un grave accident de voiture. Ce jour-là, une star, une figure royale, mais surtout une icône s’est éteinte. 40 années plus tard, les Monégasques continuent de pleurer celle qui a placé la Principauté de Monaco sur la carte du monde. Et à l’image de cette statue, les hommages demeurent et sa mémoire perdure.

6 – Les jardins Saint-Martin

Nature, nature, mais quelle belle nature ! À Monaco, c’est bien connu, les charmes de la Méditerranée se mêlent à la beauté des montagnes et aux reposants écrins de verdure dissimilés ici et là. Suffit de se trouver comme vous dans les jardins Saint-Martin pour en avoir le cœur net. Compté parmi les plus beaux spots de la Cité-État, cet espace vert est le premier à avoir ouvert ses portes à Monaco en 1816.

En plus d’avoir redonné de la valeur à un terrain abandonné, il a permis d’offrir du travail aux habitants qui a cette période étaient frappés de plein fouet par la famine. Au départ, seule une flore méditerranéenne composée de pinèdes, de pistachiers ou bien de myrtes s’épanouissait sur ce lieu comme suspendu au-dessus de l’eau. Mais au fur et à mesure des années d’autres essences exotiques ont été introduites et se sont depuis acclimatées.

À présent, les jardins Saint-Martin, cachés en contrebas de la route, réservent autant de surprises que de vues exceptionnelles à ses visiteurs. Au gré de leurs allées sinueuses et escarpées se dévoile une sculpture et son histoire, un bassin où se rafraîchir et plus d’un cliché de choix sur la « Grande bleue ». Nul doute que cette balade saura se faire apprécier comme elle le faisait déjà auprès du poète et écrivain français Guillaume Apollinaire en d’autres temps.

7 – Le palais de justice de Monaco

Il fait la belle paire avec la cathédrale juste à ses côtés, comment ne pas vous présenter le palais de justice de Monaco. Sa première pierre a été posée lors d’une cérémonie en 1924 sous l’initiative personnelle du prince Louis II. Quant à son inauguration, elle n’a pas traîné et a suivi 6 années plus tard. Pour ce qui est de l’architecture, le palais de justice de Monaco a été élevé à partir de tuf marin, une roche poreuse qui englobe souvent des petits cailloux et des coquilles de mollusques.

D’ou cet aspect un peu rugueux voire spongieux à vu d’œil. Mais plus que de voir le bâtiment où elle prend vie, savez-vous comment marche la justice monégasque ? Si ce n’est pas le cas, alors ce sera chose faite ! Petit rappel, Monaco est une monarchie constitutionnelle avec à sa tête la famille Grimaldi depuis 7 siècles. De là, le pouvoir judiciaire est entre les mains du Prince qui en délègue le plein exercice aux cours et aux tribunaux.

Semblable à celle en vigueur en France, l’organisation judiciaire compte plusieurs branches. En premier, le tribunal suprême, équivalent à la Cour suprême puis la Cour de révision, semblable à la juridiction de cassation. Ensuite, la cour d’appel suivi du tribunal criminel qui comme son nom l’indique condamne les crimes. Et enfin, le tribunal de première instance qui statue en tribunal correctionnel pour juger les délits accompagné du juge de paix qui lui s’occupent des contraventions. Avouez, tout ça est plutôt complet. Monaco a beau être l’un des plus petits États souverains du monde, il n’en oublie pas pour autant de faire régner la justice.

8 – Le port et le quartier Fontvieille

On se fraye un chemin parmi les arbres, on dompte le vide au bord de la falaise et abracadabra, comme par magie, surgit un autre morceau d’identité de Monaco. C’est le quartier Fontvieille, en quelque sorte le dernier petit nouveau de la bande. 50 ans en arrière, seul du sable au pied du Rocher tapissait la zone. Le cadre parfait pour lézarder lors des beaux jours ensoleillés, on a envie de dire. Sauf que vous n’êtes pas sans savoir que la Cité-État est du genre petit format. Et malgré le bon dicton qui dit que « tout ce qui est petit est mignon », Monaco a dû trouver des solutions pour répondre à l’exiguïté de son territoire.

Sous le règne de Rainier III, en 1966, un programme de construction est lancé pour créer le quartier Fontvieille. Pour autant, la manœuvre s’avère techniquement compliquée, car le nouveau terrain doit se faire sur la mer avec par endroits des fonds marins assez profonds. Par chance, les obstacles seront surmontés et en 1973, le projet est abouti. Hormis une surface finale réduite quasiment de moitié pour des raisons environnementales, le pari est gagné. Au total, sur ces 22 hectares supplémentaires, Monaco a pu loger du beau monde. Son 3e port de plaisance d’une capacité de 275 navires, des habitations à caractère luxueux, son université internationale, le stade Louis II et toute une famille d’entreprises high-tech non polluantes.

C’est d’ailleurs à cause de ces dernières occupantes que le quartier Fontvieille est souvent, à tort, négligé, voire oublié. Excepté par nous qui à travers ce joli spot photo, rempli d’atouts, le mettons en lumière.

9 – Point de vue de la terrasse du Rocher

Pour tenter d’avoir une vue privilégiée de cette excentrique et richissime Cité-État qu’est Monaco, c’est auprès de notre ami le Rocher vers qui il faut se tourner ou mieux encore se diriger. Sans aucune hésitation ! De cette terrasse, installée sur le point le plus haut, la vue s’élargit et le terme « contempler » prend une tout autre dimension. On n’est pas d’accord ? Dans ce 180° qui se déplie à l’infini face à vous se tiennent deux des meilleurs quartiers de la ville.

Direct au niveau inférieur, c’est La Condamine. Le cœur traditionnel avec son marché, l’âme commerciale avec ses plus de 200 boutiques et le noyau animé avec le port Hercule à ses côtés où se tient tous les ans le mythique Grand Prix de Monaco. Plus loin, au pied de la falaise opposée, on ne le présente plus, c’est le fastueux quartier de Monte-Carlo. Deux mots qui, plus que Monaco lui-même, évoquent un univers de rêve et de prestige.

Là-bas vous y trouverez des restaurants haut de gamme où manger avec raffinement, de luxueux palace où l’on vous traite avec le plus grand soin, les boutiques de la « Galerie des Allées Lumières » où faire du lèche vitrine hors budget et bien évidemment le prestigieux Casino dont tout le monde parle. Plus que de couvrir les dépenses faites à droite à gauche, à Monaco, il faut retenir une chose : on a jamais, mais vraiment jamais assez d’argent.

10 – Statue de Francesco Grimaldi

Depuis plus de 700 ans, les Grimaldi sont à la fois l’histoire, le destin et le visage de Monaco. Une saga familiale de quelques souverains dont le premier chapitre s’est écrit avec la figure de bronze postée devant vous. Cet homme, qui on vous rassure a bien existé, c’est Francesco Grimaldi. Ou bien la « Malizia », soit la Malice en français, pour les plus intimes. Soyez patient, vous allez très vite comprendre pourquoi.

Début XIIIe siècle, Gênes, en Italie, voit s’opposer deux factions. À notre droite, les Guelfes qui soutiennent le pape. Et à notre gauche les Gibelins qui eux ne jurent que pour l’Empereur. Davantage intéressés par les pleins pouvoirs plutôt que par la cohabitation, les deux partis s’affrontent jusqu’à ce qu’en 1246 les Guelfes, perdants, n’ont pas d’autres choix que de quitter la ville. Parmi eux se trouve notre cher Francesco Grimaldi, l’une des têtes directives. En tant que bon chef de troupe, l’italien part à la recherche d’un nouveau pied-à-terre non loin de sa cité natale. Et dans son viseur, c’est la sombre forteresse de Monaco qui apparaît.

Petit bémol, cette intéressante découverte est déjà chasse gardée par leurs anciens rivaux. Pour autant, cela ne va pas décourager le Grimaldi. Dans la nuit du 8 au 9 janvier 1297, un moine franciscain, en compagnie d’un individu, s’approche des portes de la forteresse et s’annonce aux gardes. Ces derniers, complètement naïfs, comprennent la supercherie bien trop tard. L’homme religieux, pas si sage que ça, est armé et plus surprenant encore, il s’agit de Francesco Grimaldi. Le guelfe, entouré de son cousin et de sa brigade, profite de la confusion générale pour prendre possession du site.

Même si ces efforts n’auront permis que 4 années de conquête, face à des Gibelins en soif de vengeance, la dynastie des Grimaldi était installée. Francesco n’ayant pas eu d’enfants, ce sont donc les descendants de Rainier Ier, son cousin, qui siècle après siècle assurent encore la lignée. Quelle folle histoire !

11 – « La malédiction des Grimaldi »

Pour leur palais, pour leur titre et pour tout ce qui va avec, nombreux sont ceux qui échangeraient leur vie contre celle de la famille princière de Monaco. Mais contrairement aux apparences, le conte de fées monégasque a parfois bien du mal à se détacher du rêve pour devenir une réalité. Scandales, drames, divorces et maladies sont l’ensemble des tragédies connues par la famille Grimaldi. À croire qu’une malédiction serait en cause de tous ces scénarios accidentés. Dit comme ça, cela peut faire sourire, mais visiblement il existerait bien une soi-disant conjuration qui pèserait sur la lignée princière depuis des siècles. En avez-vous déjà entendu parler ?

D’après l’histoire tout serait lié au fondateur de la dynastie, Rainier Ier. À l’époque de son règne, au tournant du XIIIe et XIVe siècle, le souverain aurait enlevé et fait des avances à une jeune femme dont il était amoureux et qui se refusait à lui. En riposte à cette conduite grossière, la demoiselle, à la réputation de sorcière, aurait jeté un sort à son bourreau ainsi qu’à toute sa descendance. Ce dernier tient en une seule phrase : « Jamais un Grimaldi ne trouvera le bonheur dans le mariage ».

Plutôt court mais efficace, car les répercussions de cette formule maudite ont plusieurs fois frappé et deux fois au même endroit s’il le fallait. En 1930, Charlotte, fille du prince Louis II, rompt ses 10 années de mariage arrangé avec le comte de Polignac dont elle ne connaîtra pas le bonheur. Un demi-siècle plus tard, la divine Grace Kelly, épouse du prince Rainier III, décède tragiquement dans un accident de voiture le 14 septembre 1982. Quant à ses 3 enfants, ils auront eu aussi leurs lots de mésaventures.

Caroline connaîtra un divorce à tout juste 24 ans, perdra son second mari dans un accident offshore en 1990 et mettra fin à son second mariage en 2009. Sa sœur, Stéphanie, sera aussi divorcée à deux reprises et fera énormément parler d’elle lors de sa relation hors mariage avec son ancien garde du corps. Malgré la naissance de son 3e enfant avec cet homme, cette idylle ne durera pas. Sinon, pour ce qui est du frérot, là aussi il y a matière.

Le Prince Albert II aura deux enfants nés hors mariage et non légitimés respectivement avec une vacancière américaine puis une hôtesse de l’air togolaise. Bien sûr, vous allez nous dire qu’aujourd’hui il file le parfait amour avec la nageuse sud-africaine Charlene Wittstock. Certes ! Mais la récente absence de la princesse durant neuf mois n’est pas passée inaperçue et les rumeurs de séparation ont été de bon train. Visiblement, la malédiction est tenace. La question est : va-t-elle encore avoir le dernier mot ?

12 – Monaco en 3 faits

Pris entre deux pays plus qu’attractifs, la France et l’Italie, Monaco est pourtant emblématique à bien des égards. Ses princes et princesses, son Grand Prix, ses casinos, ses paysages azuréens, fascinent du plus simple au plus riche visiteur. Résultat, la Cité-État n’a pas de mal à faire parler d’elle dans le monde entier. Mais parmi toutes ces caractéristiques qu’on lui colle, il y en a certaines qui sont vraiment surprenantes, voire insoupçonnées.

La première est la plus évidente. Monaco est la 2e plus petite nation du monde après le Vatican. Sur un planisphère, consulté au hasard, on le voit bien. Mais en termes de chiffre c’est encore plus frappant. Quand l’État souverain fait 202 hectares, Central Park à New York, lui, en fait 139 de plus. Il n’y a pas à dire, la comparaison parle d’elle même.

Heureusement, de cette taille réduite, Monaco en tire quelques avantages comme c’est le cas de sa sécurité. En plus d’un système de vidéosurveillance national, réactif 24h/24, la ville compte un officier de police pour 73 habitants environ. Leur sélection se fait parmi les brigades françaises suivie d’une formation intensive obligatoire en 2 ans pour servir la Principauté. Après avoir entendu ça, impossible de ne pas croire que Monaco soit l’une des destinations les plus sûres au monde.

Et au pire des cas quand ce ne sont pas les policiers qui font régner l’ordre, c’est les lois qui s’en chargent. Avec elles, il n’y a pas de place au faux pas. Tenez, par exemple, celle qui stipule que tous les casinos monégasques ferment leurs portes aux résidents. Au XIXe siècle, c’était la bonne affaire pour le prince Charles III ! D’une part, ça permettait de renflouer les caisses avec la venue d’étrangers privés de ce genre d’activité dans leur pays. Puis d’autre, part ça évitait que les monégasques se ruinent et appauvrissent davantage l’économie locale de l’époque. La société a fini par évoluer, mais pas cette règle gouvernementale. Les contrôles d’identité sont toujours en vigueur. Un comble pour cet eldorado aux jeux de hasards et de fortune.

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2 réflexions sur “Visiter Monaco”

  1. J’ignorais que Monaco abritait une sublime roseraie dédiée à la Princesse Grace Kelly. Le prochain séjour à Monaco est marqué pour le printemps prochain. Grande fan de rose, c’est mon épouse qui va être contente. Merci Navaway !

  2. Fête nationale de Monaco + itinéraire Navaway de Monaco, la combinaison parfaite de mon dernier week-end. 😀

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