Le nouveau Parlement

S’il n’a pas fait de croix sur la couleur ocre, présente du sol au plafond à La Valette, le nouveau Parlement a néanmoins pris le pari d’assumer son jeune âge, à travers des lignes architecturales très contemporaines.

Dessiné par l’italien Renzo Piano, lauréat du grand prix d’architecture Pritzker en 1998, l’édifice est le résultat d’un assemblage de plus de 7000 blocs de pierre calcaire, donnant ainsi deux volumes reliés entre eux par une passerelle.

L’alternance des miroirs réflecteurs sur la façade, contrairement à ce que l’on peut croire, n’est pas uniquement un effet de style donné à la structure. Ce système, en plus des panneaux solaires du toit, a été étudié pour mieux réguler la consommation d’énergie du bâtiment, qui se veut zéro émission CO2.

Bien que très respectables, ces efforts en écologie et en construction ont impliqué un coût total de travaux de 90 millions d’euros. Un chiffre exorbitant qui a nourri plus d’une controverse avant, pendant l’inauguration en mai 2015, et peut-être même encore aujourd’hui.