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Vous connaissez Gênes, la maritime. Gênes, l’aristocrate. Gênes, la gastronome. Mais quand est-il de Gênes, la défensive ? Il est vrai que jusqu’à présent on ne l’a pas beaucoup vue. C’est donc naturellement auprès de ce fleuron du patrimoine génois que nous allons vite remédier à ça. Au milieu de l’an mille, la cité italienne, libérée des mains de l’Empire gréco-oriental byzantin et l’Empire euro-occidental carolingien, goûte aux plaisirs de l’indépendance. Consciente que cette situation privilégiée peut rebasculer à tout moment, la majorité de la population fait bâtir entre 1151 et 1159 une ceinture de remparts autour des principaux quartiers. L’expansion urbaine médiévale se poursuit 10 ans plus tard avec l’apparition 3 portes à deux tours jumelles. On a la Porta dei Vacca, la Porta Aurea et la Porta Soprana. La toute dernière est celle qui vous fait face actuellement. Restaurée en 1890, cette fortification continue de marquer de la plus belle des façons qui existe, l’entrée dans le centre historique de Gênes.
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