Que ce soit Les Misérables, Les Contemplations ou encore Le Dernier jour d’un condamné, toutes ces œuvres de la littérature doivent normalement vous faire penser à un seul et même homme de lettres. Avant que ça ne bouillonne trop dans votre tête, on parle bien évidemment de l’unique et l’indémodable Victor Hugo. Hormis la place et l’axe sur votre droite qui porte son nom, c’est surtout auprès du n°140 de La Grande Rue que l’on souhaitait avant tout attirer votre attention. Incroyable, mais vrai, c’est au premier étage de cette bâtisse que l’écrivain et humaniste français mondialement célèbre a vu le jour en 1802. Parce que sa famille et lui ne sont restés que 6 semaines à cette adresse, la municipalité est allée à l’encontre de l’évidence quant à l’usage de ce lieu d’histoire. À la différence des autres maisons où a vécu le dramaturge, l’appartement n’est pas devenu un musée mais un lieu de mémoire sur les combats qu’il a pu mener tout au long de sa vie. Il est vrai qu’en plus de son talent pour l’écriture, Victor Hugo a longtemps milité contre la misère, l’abolition de la peine de mort et à l’inverse pour la liberté d’expression et les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. Tous ses engagements, en plus des liens tissés entre les Bisontins et l’auteur, sont présentés depuis 2013 dans un ensemble de salles à la scénographie contemporaine. Ainsi celui qui se décrivait comme “une pierre de la route où marche l’humanité” est à jamais commémoré.
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