La gardienne du quartier Battant, c’est sans aucun doute la grande bâtisse qui se tient sur votre droite. Oeuvre maîtresse d’un architecte franc-comtois, l’église Sainte-Madeleine a vu sa construction débutée en 1746 pour se finir en 1830 avec notamment l’élévation de ses deux tours. Glissée parmi son architecture néoclassique, à grande échelle et aux formes géométriques simples, se décèle deux types de détails atypiques. Vient en premier le toit de la bâtisse qui entre 1982 et 1989 a revêtu une nouvelle charpente recouverte de tuiles vernissées de Bourgogne. Le motif en chevrons donne un style unique, mais tout ce qu’il y a de plus traditionnel à l’église Sainte-Madeleine. Sinon toujours dans la partie haute de l’édifice religieux se note un petit personnage comme accroché au sommet de la tour gauche. À votre avis, de quoi s’agit-il ? En réalité haute de 1m80 et constituée de bois et de métal, cette figure est un automate carillonneur Jacquemard. Avec son marteau qu’il rabat entre ses jambes, la mascotte du quartier mime l’action de frapper la cloche. Une sorte de tradition chère à Besançon, car avant lui 3 autres répliques ont occupé le poste.
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