Musée de l’œuvre de Notre-Dame et Palais Rohan
Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Strasbourg, De la “Petite France” à la Grande Europe
Ces deux maisons en pain d’épices que vous voyez face au côté de la cathédrale sont la fondation de l’œuvre de Notre-Dame et son musée, chargé de récolter des fonds pour l’entretien de la cathédrale.
Et à côté se trouve le Palais Rohan, autre bâtiment emblématique de la ville. Je vous laisse admirer les détails de sa façade. Le prince-évêque de Rohan a voulu en mettre plein la vue aux habitants, pour bien rappeler la puissance française dans une ville qui a été récupérée sur le tard et par la même occasion, souligner le retour en force du culte catholique dans un bastion de réforme protestante.
Les princes-évêques, c’était le titre que portaient les évêques du Saint Empire Romain Germanique, parce qu’en plus d’administrer leurs diocèses, ils régnaient sur un domaine et dépendaient directement de l’empereur sans avoir à passer par un seigneur. C’était donc des gens plutôt importants, un peu comme des princes.
Cet ancien palais épiscopal où ont habité 4 princes-évêques de Strasbourg, tous de la famille de Rohan, abrite aujourd’hui le Musée des Beaux-Arts, celui des arts décoratifs ainsi que le musée archéologique qui retrace l’histoire alsacienne depuis le sixième millénaire av. J.-C.
N’hésitez pas à aller les visiter si ça vous intéresse! Vous pourrez en profiter pour voir l’intérieur grandiose de cet édifice, classé monument historique.
Mais il n’y a pas que le passé de représenté sur cette place, il y a aussi, le futur. Comment cela peut-il être possible, me direz vous. Eh bien, cherchez tout d’abord la plaque métallique posée au sol à côté des jets de la fontaine, face aux deux portes sous l’horloge. Vous la voyez ?
Elle marque l’emplacement d’une capsule temporelle. Il s’agit du Caveau du futur, le projet de l’artiste strasbourgeois Raymond Waydelich et de sa muse imaginaire Lydia Jacob.
En1995, il publie un roman de science-fiction dont l’action se déroule en 3790, suite à une grande catastrophe. Afin de porter main forte aux archéologues du futur, la municipalité a accepté de jouer le jeu, et les habitants ont rempli cette capsule temporelle, enfouie dans un petit bunker, à ne pas ouvrir avant l’an 3790 très exactement.
Espérons que le pari sera tenu et que les Strasbourgeois du futur ouvrent émus et impatients cette incroyable boite aux trésors. Ils découvriront entre autre, plus de 2000 messages, un ballon de foot, mais aussi des sous-vêtements, des chèques, un ordinateur, un bretzel en résine, des menus de restaurants et même des plats de la gastronomie alsacienne sous vide.
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