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Monument à Georges Guynemer

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Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Dunkerque, La Cité de Jean Bart

11 septembre 1917, une date emblématique pour la France puisqu’elle marque la mort de l’un des pilotes les plus célèbres de la Première Guerre mondiale, Georges Guynemer. A cette date, il perd la vie sur le champ de bataille en Belgique, à seulement 22 ans. Malgré son jeune âge, il fait partie des plus grands héros de la guerre, aviateur renommé qui aura compté pas moins de 53 victoires en deux années seulement, et a survécu 8 fois, alors que son avion est abattu. Reprenons son histoire. Guynemer n’a que 20 ans lorsque la guerre éclate en 1914. Il souhaite immédiatement s’engager. A cause de ses problèmes de santé, il est plusieurs fois refoulé par l’armée de terre. Il intègre alors l’école d’aviation de Pau, le 23 novembre 1914, en tant qu’élève mécanicien. A force de persévérance, il obtient du capitaine qu’il lui enseigne l’aviation, et il devient élève pilote. En quelques mois, il reçoit son brevet de pilote militaire et est affecté à l’escadrille numéro 3, celle des Cigognes. A bord de ses avions, tous surnommés Vieux Charles, il enchaîne les victoires et accède, à seulement 22 ans, au grade de capitaine. Le 11 juin 1917, il reçoit la croix d’officier de la Légion d’Honneur et fait la Une des journaux, parmi les tout premiers aviateurs cités dans la presse pour leurs exploits. 3 mois plus tard, il part en mission, et n’en reviendra jamais. D’abord, son avion et son corps ne sont pas retrouvés. Il est alors officiellement porté disparu quelques jours plus tard. Quelques temps après, plusieurs témoignages racontent les circonstances de sa mort et de sa disparition. Il aurait été ciblé en plein vol par un officier allemand, son avion s’est crashé, puis la zone où il a atterri a été quadrillée de tirs d’artillerie, ce qui expliquerait pourquoi on n’a retrouvé aucune trace. L’hypothèse la plus soulevée est qu’il a été tué d’une balle dans la tête, mais encore aujourd’hui, on ne peut vérifier l’exactitude de cette information. Ce que l’on sait, c’est qu’il est devenu, en deux ans à peine, l’une des figures marquantes de la Première Guerre mondiale, redoutable mitrailleur qui a fait plier de nombreux ennemis pour la France. Le mois suivant sa mort, une inscription est placée dans le Panthéon pour lui rendre hommage en tant que héros national. Voilà pourquoi on retrouve ici un monument qui le représente, au-dessus de la phrase symbolique “Faire face”, l’une de ses citations, qui est devenue la devise de l’Armée de l’Air.

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