Monument aux mort d’Albi

“Simple et grandiose”, on ne pouvait pas donner de consigne plus claire à l’architecte du monument aux morts d’Albi, qui se tient sur votre droite. Et il en fut ainsi.
Avec sa structure en Arc de Triomphe antique, qui aurait coûté près de 280 000 francs, l’édifice se voit de loin. Mais il n’y a pas que sur la taille qu’il crée la surprise. Remarquez un peu sa couleur et son aspect. La brique prend largement le dessus sur la pierre.
Évidemment, il ne faut pas oublier que vous êtes à Albi, autrement dit, l’une des capitales françaises de la brique, avec Toulouse.

Débuté en 1924 et inauguré en 1928, le monument aux morts d’Albi commémore l’héroïsme et l’engagement de 642 résistants albigeois morts pour la France, durant la Première et Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Indochine (1946-1954), la guerre d’Algérie (1954-1962) ainsi que celle d’Afghanistan (2011-2014). Chacune de ses vies perdues à son nom immortalisé sur l’une des plaques de marbre, apposées à l’intérieur de l’arche.

Et pour les accompagner, quatre médaillons, aux effigies de quatre personnalités albigeoises ou tarnaises, complètent les éléments de décoration militaires et mortuaires.
Il s’agit du Général Sibille, suivi du Colonel Teyssier et du Général Séré de Rivière, tous deux chevaliers de la Légion d’honneur. Et pour finir, Jean Jaurès, homme politique et leader socialiste français durant la Belle Époque, inhumé au Panthéon, à Paris, depuis 1924.

À travers le monument aux morts d’Albi, vous tenez là un bel exemple d’art de mémoire.