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Fontaine du Terrail

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Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Clermont-Ferrand, Le Diamant noir de l’Auvergne

Inscrite aux Monuments historiques depuis 1987, la fontaine du Terrail date de la fin du XVIIe siècle. Située sur la place du même nom, elle ornait l’une des portes d’entrée de la ville au Moyen Âge. Une première version avait été édifiée au début du même siècle, mais elle ne fonctionnait pas correctement, et les Clermontois ne se sont pas privés de le faire comprendre : ils la surnommaient la fontaine qui “ne tire point”.

C’est donc cette source qui la remplacera à partir de 1684, construite sur le même modèle, en pierre de Volvic. Elle s’impose sur la place du Terrail, appelée ainsi depuis l’époque médiévale, car elle abritait un marché aux céramiques, dont le mot “terraille” fait référence. C’est une jolie place qui a toujours été fréquentée et qui met aujourd’hui en lumière la belle architecture clermontoise.

Dans la rue qui part sur votre gauche, la rue Blaise Pascal, vous apercevez d’ici une partie d’un bâtiment construit en pierres de Volvic. Vous pouvez faire un petit détour et avancer quelques mètres dans cette rue pour découvrir son entrée. Il s’agit en fait d’un hôtel particulier construit entre 1760 et 1769 pour Charles-Antoine de Chazerat. Cet homme a été le dernier intendant d’Auvergne, de 1774 à 1789. Les intendants, à cette période-là, étaient les représentants du roi dans l’une des provinces du royaume. C’était un peu le préfet de l’époque. Après la Révolution, les départements sont créés, et à leur tête sont nommés les préfets, à partir de 1800. Mais quoi qu’il en soit, Charles-Antoine de Chazerat était en tout cas très riche, et il s’est fait construire le bel hôtel particulier qui se trouve ici, qui porte son nom.

Après sa mort, l’hôtel est occupé par les évêques de la ville jusqu’en 1905, date à laquelle la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat est appliquée. Pendant la Première Guerre mondiale, il est transformé en hôpital, puis il abrite la faculté de lettres pendant plusieurs années. Il a aujourd’hui été restauré et abrite, depuis 1982, le siège de la DRAC, la Direction régionale des Affaires culturelles.

Avec son riche passé, sa belle architecture en pierres de Volvic et son intérieur richement décoré, il fait partie des plus beaux bâtiments de la ville, et a été classé Monument Historique en 1926. Si vous souhaitez le découvrir, vous pouvez vous tourner vers l’Office de Tourisme qui propose des visites guidées du bâtiment.

Groupe 19695

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