De janvier à décembre, la vie se la coule généralement douce à Monaco. Mais arrivé le mois de mai, le rythme de croisière change pour celui de la vitesse et de l’adrénaline. En cause ? Le Grand Prix de Monaco fait son entrée ! Cet événement annuel incontournable compte avec les 500 miles de l’Indiana Polis et les 24h du Mans parmi la « Triple Couronne ». C’est le nom donné aux trois plus prestigieuses courses mondiales que tout pilote rêve de remporter. Organisé pour la première fois en 1929, le Grand Prix de Formule 1 consiste en un tracé de 3,34 km resté quasi identique depuis. La ligne de chronométrage est franchie à 78 reprises pour un total de plus de 260,000 km. Avec une moyenne de 150 km/h par tour, et de « seulement » 290 km/h en vitesse de pointe, la course monégasque est la plus lente du calendrier. Et quelques raisons l’expliquent. Les coureurs serpentent autour du port Hercule, dans les rues de Monte-Carlo et de La Condamine en enchaînant des pistes étroites, un tunnel et des virages serrés au milieu de rails de protection. Voilà toute la difficulté de la compétition, car les dépassements en courses sont presque impossibles et la moindre erreur fatale. Des carambolages, il y en a eu et parfois même des graves comme lorsqu’en 1967, le pilote Ferrari, Lorenzo Bandini, commet une erreur de virage qui embrasera immédiatement sa voiture et lui coûtera la vie. Mais heureusement, face aux accidents, il y a aussi eu de belles victoires, plus de 70 pour être exactes. Certains compétiteurs très talentueux ont d’ailleurs été récompensés à deux, à trois voire même six reprises. C’est le cas du brésilien Ayrton Senna qui s’est imposé en 10 participations avant son tragique décès en 1994. Mélange de gomme et de paillette, le Grand Prix de Monaco reste « le circuit qui distingue encore les hommes des gamins ».
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