Histoire de Mont-de-Marsan Pt 2

Forteresse médiévale, territoire anglais, plateforme majeure du trafic fluvial, l’histoire de Mont-de-Marsan évolue et avec elle, le statut de la ville se renouvelle continuellement.

Au XVIe siècle, la capitale des Landes, place forte protestante, se retrouve mêlée aux conflits armés des guerres de Religion. Lorsque le roi Henri IV de France la rattache à la couronne en 1607, Mont-de-Marsan est sévèrement endommagée. En ce sens, plusieurs de ses faubourgs sont détruits. Et pour ne rien arranger, le château Vieux et le château de Nolibos sont progressivement rasés les siècles suivants.

Dépouillée de son aspect d’enceinte fortifiée, Mont-de-Marsan apparaît plus aérée, plus accessible, et donc plus à même de devenir le chef-lieu du département des Landes. Statut qu’elle obtiendra dès 1790, au détriment de Dax et de Tartas, grâce à la détermination du député Antoine Duffaut.

Pour accueillir comme il se doit l’administration qui en découle, la ville de campagne enchaîne les constructions comme un tribunal, une prison, une caserne, une préfecture, etc. Et en parallèle, elle étend son réseau routier et inaugure plusieurs voies ferrées.

Suite à l’implantation voisine de la forêt des Landes, par l’empereur Napoléon III, le commerce florissant du bois s’additionne au commerce portuaire montois, qui lui disparaîtra totalement en 1903. Durant la Seconde Guerre mondiale, Mont-de-Marsan, pile-poil sur la ligne de démarcation, entre dans la zone occupée par l’Armée allemande autour de juin 1940. D’ailleurs, sa plateforme aérienne ne tarde pas à être la plus importante réquisitionnée par cette dernière. Il faudra attendre le 21 août 1944 pour que la ville soit finalement libérée.

De l’après-guerre jusqu’à nos jours, la cité montoise a majoritairement fait en sorte de s’agrandir et de se moderniser via de nouvelles politiques d’urbanisation, politiques culturelles et autres. Résultat, sur les plans économiques, sociaux et urbanistiques, Mont-de-Marsan est aujourd’hui plus attrayante.

Et permettez-nous de vous dire que vous en êtes la preuve !