Musée de l’anthropologie criminelle

Le bâtiment que vous voyez sur votre droite est le palais des instituts anatomiques de Turin et appartient à l’Université. Au vu de l’architecture de l’édifice, vous comprenez l’importance de la discipline à Turin et le prestige de l’école au XIXe siècle.

Il abrite trois musées universitaires qui ont été rénovés et finalement ouverts au public en 2009. Il s’agit du Musée d’Anatomie, du Musée des Fruits et de l’étrange Musée d’Anthropologie criminelle.

Ce dernier fascine ou dérange et a été créé par le plus célèbre des criminologues du XIXe siècle, César Lombroso. Selon ses théories, développées à partir d’autopsies de corps de criminels notoires, une personne ne devient pas criminelle mais naît pour le devenir. Il trouve, selon lui, des caractéristiques physiques qui expliqueraient certaines déviances meurtrières inévitables.

Le musée est fourni de sa collection personnelle de centaines de crânes, de squelettes complets, de dessins, de modèles en cire de criminels, le clou du spectacle étant Lombroso en personne, parfaitement conservé dans une chambre de verre.

À voir pour les amateurs de l’étrange, mais la visite est payante et le musée est fermé le dimanche.