Porte Hozomon

La porte Hozomon qui, traduit en français, signifie la porte de la maison du trésor, a été construite à l’origine en 942 pour protéger le temple Senso-ji. Elle sera détruite une première fois par un incendie en 1631, et reconstruite par Tokugawa Iemitsu, le troisième shogun de la période d’Edo.

Plus récemment, c’est en 1945 qu’elle sera de nouveau détruite par les bombardements, puis reconstruite 20 ans plus tard pour préserver cet héritage considérable. Ornée de ses deux statues identiques, qui représentent Nio, la déesse gardienne de Bouddha, cette porte est juste monumentale : elle mesure presque 23 mètres de haut pour 21 mètres de large et 8 mètres de profondeur…

Impossible de la rater en arrivant vers le temple, et c’était d’ailleurs l’objectif à l’époque. Il fallait d’abord, grâce à elle, marquer l’entrée dans ce lieu sacré, le protéger des attaques et démontrer toute la puissance des dirigeants japonais.

La lanterne qui orne le centre de la porte a été ajoutée en 2003, à l’occasion du 400e anniversaire du début de l’époque d’Edo. De chaque côté de cette lanterne, on trouve ce qu’on appelle des toro, un autre type de lanterne caractérisé par une fabrication dans un matériau lourd, comme le bronze, le fer ou la pierre.

Cet édifice renferme certains trésors du temple voisin, appelés des sutras, qui datent du XIVe siècle. Ce sont des textes bouddhiques sacrés, d’une importance capitale dans la religion bouddhiste et qui sont considérés comme trésor national. La porte Hozomon a donc, en plus d’être imposante par sa taille, une grande valeur culturelle et religieuse et est un excellent témoignage du bouddhisme et de l’importance de ses temples !