Vue depuis la tour Bellanda

Vous voilà au premier belvédère du parc de la colline du Château, admirant la vue dégagée qui s’offre à vous depuis la tour Bellanda. Cette dernière fait partie intégrante du paysage niçois et a été largement représentée dans la peinture et la photographie depuis le XIXe siècle.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, elle date en effet de cette période. Elle a été construite, comme d’autres éléments de la colline, dans cette idée de jardin romantique où le vrai et le faux se mêlent pour créer une atmosphère nostalgique.

La tour Bellanda rappelle la présence d’une vraie tour médiévale défensive, la tour Saint-Elme, située un peu plus en retrait, sur les murailles qui protégeaient la ville haute. La nouvelle tour se nomma d’abord Clérissi, du nom de son propriétaire qui l’incorpora à son hôtel, la pension Clérissi, érigée au pied de la tour.
L’édifice est alors recouvert d’un toit-terrasse, là où vous vous trouvez maintenant et muni d’un petit clocheton qui donnait accès aux chambres de la pension. L’endroit était très apprécié et a d’ailleurs grandement inspiré le compositeur français Hector Berlioz, qui y composa l’ouverture symphonique du Roi Lear.

Vous pouvez vous aussi pénétrer à l’intérieur de la tourelle. La tour abrite aujourd’hui le “Bellandarium”, un petit musée très bien fourni, qui vous fera revivre toute l’histoire de Nice à travers celle de son château. Il faudra avoir un peu de chance, car malheureusement le musée n’est ouvert que le samedi, de 10h à 13h et de 14h à 18h.