Tour Pey Berland
Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Bordeaux, La belle endormie
Arrivés à l’arrière de la cathédrale, vous vous trouvez face à son clocher, la fameuse tour Pey Berland, nommée après l’archevêque de Bordeaux en place lors de sa construction.
Un clocher séparé de sa cathédrale, c’est vrai que ce n’est pas banal ! Cela vient de l’instabilité des sols marécageux de Bordeaux, qui ne permettaient pas de fondations suffisamment puissantes pour supporter le poids d’une cathédrale munie d’un tel clocher.
D’autant plus qu’il était conçu pour recevoir 4 lourdes cloches, qui mirent finalement deux siècles à lui être attribuées ! Il faut savoir que lorsque Pey Berland attaque la construction du clocher, en 1440, il est à la tête d’un évêché uni à la couronne d’Angleterre. Mais 13 ans plus tard, la bataille de Castillon sonne la fin de guerre de Cent Ans, et Bordeaux se retrouve malheureusement du côté des perdants.
Le royaume de France ne fait donc pas de sa priorité, de lui attribuer ses cloches, qui n’arriveront qu’au XIXe siècle. En attendant, la tour servit d’habitation, puis, à la Révolution, de fabrique de plombs !
Aujourd’hui, les 4 cloches sont bien là, et le bourdon, nommé Ferdinand-André, pèse plus de 8 tonnes, dépassant ainsi le poids de la Grosse Cloche de Bordeaux. Levez les yeux et voyez au sommet de la flèche, la statue de Notre-Dame.
Cette œuvre monumentale en cuivre doré pèse plus d’une tonne et regarde en direction de Saint-Raphaël, un village de la commune d’Avensan, où est né Pey Berland. Ce dernier, où qu’il soit doit être très touché par le geste.
Si vous voulez prendre un peu de hauteur, quelques petites marches vous séparent d’un point de vue saisissant sur la ville, depuis ses deux terrasses, situées à 40 et à 50 mètres de haut.
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