Malaga en 3 faits

En voyage, vous avez tout le loisir d’enrichir votre culture générale. Au détour d’un plat typique, d’un échange linguistique ou d’une visite touristique. C’est dire si le choix n’est pas vaste. Et, sans surprises, plus on est curieux et plus cela devient intéressant.

Voilà un exemple concret avec ces 3 faits surprenants et amusants sur Malaga.

Chaque année, en date du Vendredi saint, Malaga relâche l’un de ses prisonniers. Oui, vous avez bien entendu. Une tradition assez originale lancée en 1759, lorsque la peste faisait rage en Espagne. Il est dit que des prisonniers, choqués par l’annulation des processions de Pâques, se seraient évadés de prison, le temps de défiler eux-mêmes dans les rues, avec l’image de Jésus, tout en priant pour le salut de la peste. Après quoi, ils auraient chacun repris leur place en cellule.

Le roi de l’époque, Carlos III, agréablement surpris par cet acte, aurait autorisé la confrérie de Jesús El Rico à libérer un prisonnier chaque année. Le fruit d’une décision qui a perduré jusqu’à nos jours.

Autre tradition, autre histoire, avez-vous prêté attention aux différentes combinaisons de café à Malaga ? En tout, il y a 9 façons de le demander suivant la proportion de café, avec ou sans lait, que vous souhaitez. Ce qui donne, un largo (90 % de café et auquel cas 10 % de lait), una nube (10 % de café et auquel cas 90 % de lait), una sombra (20 % de café et auquel cas 80 % de lait), etc.

Un système de mesure mis en place en 1954, par Don José Prado Crespo, afin de couvrir les besoins et les goûts spécifiques en café de tous ses clients, sans traces de gaspillage.

À présent que vous êtes rodé sur cette histoire de café, il ne nous reste plus qu’à vous dire deux mots sur les horloges de la ville.

Les horloges de Malaga, c’est quoi leur problème ? Ici, il n’est pas question de problème, mais de particularité. Dans le métro de la capitale de la Costa del Sol, le temps est mesuré comme il l’était à l’époque dans les chemins de fer britanniques. En résumé, la trotteuse n’atteint que 58 secondes et demie, puis se met en pause, et attend que l’aiguille des minutes parcoure la dernière seconde manquante.

Un système pensé pour que les trains partent à l’heure exacte.