Escalier Denis Papin

Impressionnant vu d’en bas, vertigineux quand on se trouve à son sommet, l’escalier Denis Papin est une attraction immanquable à Blois. Qu’on décide de le gravir ou à l’inverse de le descendre, son nombre de marches restera toujours le même, à savoir 120.

Autant vous dire que se rendre de la ville haute à la ville basse de Blois n’a jamais demandé autant d’efforts. Mais d’ailleurs, comment, et pourquoi, on en est arrivé là. Au XIXe siècle, la ville est confrontée à un grave problème de circulation. Pour remédier à ça, la municipalité fait percer quelques axes, comme la rue du Prince impérial, soit notre actuelle rue Denis Papin.

Et c’est dans ce contexte de travaux que va naître l’idée d’un escalier monumental, inspiré des traditionnels degrés typique de Blois. En 1865, après 3 ans de travaux, l’ouvrage est inauguré. Si ses gigantesques dimensions ont bien été respectées, la fontaine et les balustrades en pierre, prévues sur les plans, ont finalement été supprimées.

En haut des marches, vous pouvez voir la statue d’un homme d’époque. Il s’agit de Denis Papin, un physicien et inventeur, né dans les environs de Blois, célèbre notamment pour ses travaux sur la machine à vapeur. C’est effectivement à lui que notre attraction doit son nom.

Hormis l’incroyable perspective qu’il donne sur une dizaine de kilomètres, depuis ses hauteurs, l’escalier Denis Papin est particulièrement connu pour les œuvres graphiques temporaires qu’il arbore depuis 2013. À l’occasion de grands évènements locaux, tels que le festival bd Boum, les marches du monument sont habillées de visuels géants originaux.

Et c’est en s’éloignant de quelques mètres seulement que la magie opère. Là, sous les regards étonnés, le dénivelé des marches révèle petit à petit un trompe-l’œil remarquable. Après “Les monstres de Stan Manoukian”, l’hommage à Mickey, le portrait de la Joconde pour les 500 ans de la Renaissance et les Anooki, il nous tarde de connaître les futurs habillages de l’escalier Denis Papin.