Centre thermal des Dômes

Pour décrire cet imposant bâtiment devant lequel vous vous trouvez, quelques maîtres-mots suffisent : soins, diététique et activités physiques. Résonance d’un passé prestigieux, le centre thermal des Dômes était et est toujours une adresse incontournable de la ville.

C’est Charles Fère, directeur de la Compagnie Fermière de Vichy, firme spécialisée dans les cures thermales, l’hôtellerie et l’eau minérale depuis le milieu du XIXe siècle, qui décide de sa construction en 1898. Pour y parvenir, l’homme d’affaires sollicite le talent des architectes Charles Lecoeur et Lucien Woog, qui en trois ans de travaux donnent vie à ce remarquable édifice.

Remarquable d’abord par son style romano-byzantin, que les deux dômes recouverts de céramiques au sommet, autrefois utilisés en tant que réservoirs d’eau de source, illustrent à merveille. Puis remarquable par ses vastes dimensions de 170 mètres de long et 165 mètres de large, qui s’étalent sur une surface totale de près de 2 hectares. Plus que d’accueillir une foule de patients de première classe, bien décidés à profiter des bienfaits d’une cure, le centre thermal des Dômes se devait de marquer les esprits.

À son inauguration en 1903, il est fièrement l’établissement thermal le plus imposant de France. Mais aussi le mieux fourni en équipement. Un avant-gardisme qui lui permettra de répondre aux exigences médicales et hygiénistes les plus strictes de l’époque.

Aujourd’hui, les fréquentations du site n’ont pas vraiment changé, puisque l’on y traite les troubles du métabolisme et un ensemble de maladies chroniques, via des programmes pouvant durer plusieurs semaines. Pour vous donner un chiffre, ce sont environ 150 curistes maximum qui sont choyés, chaque jour de mars à décembre, pour des traitements d’obésité, de rhumatologie, d’articulations, et tout ce qui touche de près ou de loin la santé et le bien-être. On ne le répétera jamais assez, venir à Vichy, c’est s’offrir le temps de s’occuper de soi !

Avant de partir, offrez-vous un tour d’horizon dans le hall du centre, où les fresques du peintre Alphonse Osbert, le magnifique plafond d’inspiration orientale et les mosaïques au sol vous donnent un petit aperçu de la beauté intérieure de l’établissement, en partie inscrit au titre des monuments historiques depuis 1989.