Thermes de Constantin et Musée Réattu

Les Vestiges romains que vous observez à présent sont les thermes de Constantin. Il ne reste certes pas grand-chose, mais ils font partie des thermes romains les mieux conservés d’Europe !

À l’époque, Arles comptait plusieurs thermes. Ceux-ci datent du IVe siècle, ce sont les plus anciens. C’est pour ça qu’on pense que c’est Constantin qui les a fait construire. V
ous le savez, les thermes faisaient partie intégrante de la vie des Romains. Ils représentent d’ailleurs toute leur ingéniosité et ce culte du corps et de l’hygiène.
Leur succès vient de l’invention géniale des hypocaustes, sorte de chauffage au sol par circulation d’air chaud. Ils pouvaient ainsi créer des salles de sudation et des piscines chauffées.

L’entrée était gratuite et chaque jour toute la population, les femmes d’abord, les hommes ensuite, venaient prendre soin d’eux aux bains publics. Sudation à sec, lavage à l’eau chaude, peau raclée puis massage vigoureux et piscine d’eau froide, de quoi requinquer n’importe qui !
En plus, il y avait là aussi de quoi faire du sport et même une bibliothèque ! On prend soin du corps, mais de l’esprit aussi !

Alors oui, je vous l’accorde, il faut user de votre imagination, car le lieu était bien plus grand que ce qui a été dégagé. Ce que vous pouvez observer aujourd’hui concerne uniquement les pièces chaudes.
Vous pouvez visiter plus amplement le site, mais l’entrée est payante. Si vous voulez plus d’informations, en réalité, l’idéal serait d’aller au musée d’Arles Antique où vous trouverez une maquette de reconstitution et plein d’explications !

Juste à côté vous avez aussi un autre musée très intéressant, le musée d’Art contemporain Réattu.
En plus de sa collection d’art contemporain, le site abrite des oeuvres du peintre arlésien Jacques Réattu, ainsi que des dessins de Pablo Picasso, et une aile dédiée à la photographie, ce qui, à son inauguration, était précurseur en France.
Le musée, installé dans un ancien prieuré hospitalier du XVIe siècle, est classé monument historique.