Reykjavik est très souvent le principal point de chute d’un voyage en Islande. Ce dernier semblant d’urbanisation avant que l’on s’aventure dans la nature profonde et exceptionnelle de l’île. On aurait tendance à ne pas trop vouloir s’attarder sur place pour plus vite s’abandonner aux beautés insolites de l’environnement nordique. Mais c’est un tort! Prospère, dynamique, joviale, décalée, la capitale la plus septentrionale offre une vraie euphorie grâce à une large gamme de lieux de sorties. Pour être honnête, il y en a tellement que l’on remercie cette petite rubrique “Conseil” d’exister. Afin de vous
faciliter le travail, voilà les autres attractions inévitables à faire en partant du centre de Reykjavik pour s’éloigner un peu plus sur les terres sauvages.
Toujours plus d’incontournables
Commençons par l’immanquable Musée des Sagas où plusieurs événements clés du passé de l’Islande et de son peuple prennent vie, grâce à des mises en scène de personnages en cire plus vrais que nature. Entre les redoutables ancêtres vikings comme Ingolfur Arnarson, les catastrophes naturelles à gogo et l’épisode de la peste noire, on comprend mieux la forte et tenace personnalité de la population locale.
Vive les traditions, l’artisanat et le savoir-faire
De l’histoire à la culture, il n’y a qu’un pas et du musée Saga à notre prochain arrêt il y a tout juste 900 mètres de marche. Vous verrez, le cadre est totalement différent, mais l’immersion tout aussi intense. Oublié les personnages en cire, au Kolaportið ce sont des personnes en chair et en os qui vont vous faire vivre un moment inoubliable. Celui de prendre part au seul marché aux puces du pays. Pour être franc, on espère qu’il vous reste encore quelques sous dans votre porte-monnaie, car on y vend de tout à des prix attractifs. Avec un peu de chance, c’est dans les allées de ce bric-à-brac que se trouve le souvenir parfait à ramener de l’île. Pourquoi pas un beau tricot islandais pour frimer aux fêtes de fin d’année ou bien des délices locaux à déguster et apprécier. À noter tout de même que cet arrêt plutôt spécial est ouvert uniquement le week-end.
En soif de connaissances
C’est tranquillement, mais sûrement que nous traversons le centre et longeons le lac Tjörnin pour finir aux portes du Musée national d’Islande. Se passer de la principale institution pour découvrir l’art islandais au cours des 1200 ans d’histoire était pour nous impensable. Du temps de la colonisation jusqu’aux décennies les plus récentes, ce sont plus de 2000 pièces et œuvres d’art qui ont été conservées pour être présentées tous les jours au grand public. Les cornes vikings côtoient les masques de rituels et les couleurs magnifiques des vitraux médiévaux concurrencent celles des photographies plus modernes. Bref, se rapprocher de la culture islandaise n’a jamais été aussi concret.
Un petit tour dans les environs
Et si l’on prenait un petit peu nos distances à présent ? En élargissant notre périmètre, au-delà du noyau de Reykjavik, les découvertes continuent de surgir sur notre chemin. Côté terre ferme, c’est le Perlan, littéralement la “perle” en français, qui fait marcher son attractivité. Sans compter qu’on le repère de loin avec ses 25 mètres de hauteur. Autrefois utilisée pour stocker l’eau chaude d’origine géothermique, cette structure est désormais un musée et centre d’exposition ultra moderne. De manière complètement ludique, adultes et enfants peuvent en apprendre des bonnes sur la nature et les spécificités islandaises comme les volcans, la géothermie, les aurores boréales, les glaciers, etc. Bonus de la visite, une terrasse panoramique se trouve au 4e étage et un planétarium accompagné d’un grand restaurant se partagent le niveau supérieur.
Sur mon bateau
Au large de la ville, se trouve l’île Viðey. Accessible en bateau au quotidien l’été et seulement les week-ends en hiver, ce morceau de terre est une belle expérience pour les friands d’histoire et de culture en quête d’un endroit paisible et sauvage. Sur place pas d’habitants, mais des ruines datant de l’époque coloniale et d’anciennes constructions qui ont survécu au temps. À part ça, deux grands projets artistiques animent aussi l’île. Le « Milestone Project » de Richard Serra et plus récemment, la Tour Imagine Peace de Yoko Ono. À certains moments de l’année, cette dernière envoie dans la nuit des rayons lumineux symbolisant le message de paix de John Lennon.
Mère Nature
Ça y est, le voilà, l’instant du summum de l’exploration. Bye bye la ville et bonjour le grand air. À une heure de Reykjavik, entre deux champs de lave recouverts de mousse verte, on croise des merveilles insolites de la nature. Plage de sable noir, lacs aux couleurs surnaturelles et zones géothermiques, il faut ouvrir l’œil et faire attention où on pose les pieds. Parmi ses sites exaltants, certains sont tout particulièrement à ne pas manquer. Prenez note!
- On a le Blue Lagoon. Non, ce n’est pas le nom d’un cocktail, mais celui d’une station thermale composée de bains d’eau chaude bleue laiteuse, presque naturels. Et oui, ce n’est pas un mythe, les Islandais adorent se baigner. En attendant quand il fait tout juste 0°C degré dehors contre 38°C dans le bassin, on les comprend voire mieux on les imite. Et puis les bienfaits dermatologiques de ces séances “baignade” plus que reconnus se chargent de convaincre les deux, trois réticents qu’il reste.
- En Islande, rares sont ceux qui ne connaissent pas le “Cercle d’Or”. Derrière cette appellation enchanteresse sont regroupés trois sites naturels tout aussi stupéfiants les uns que les autres. Le parc national de Thingvellir, la zone géothermale de Geysir et la cascade de Gullfoss sont en effet des endroits fous à intégrer au programme d’une journée. Le premier avec sa géologie spectaculaire et son histoire millénaire fascinante est classé à l’UNESCO. Le deuxième est célèbre pour ses deux geysers, dont un apparut il y a 10000 ans environ. La durée et l’intensité de leur éruption sont imprévisibles. Mais c’est ce qui fait la curiosité, la surprise et la satisfaction générale des visiteurs de passage. Quant au troisième, c’est l’une des chutes d’eau les plus spectaculaires d’Islande. Elle se divise en deux colonnes d’eau de 32 mètres de haut. On est littéralement subjugué par le paysage et la puissance de l’eau.
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