Le Dôme
Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Milan, Il Duomo, aperitivo e risotto…
Vous êtes époustouflé et pour cause ! Vous voilà nez à nez avec l’une des plus grandes et des plus hautes cathédrales au monde ! Seules deux cathédrales la surpassent en taille, la basilique Saint-Pierre de Rome, et la Cathédrale Notre-Dame de Séville. Un petit chantier de rien du tout qui commença à la fin du XIVe pour s’achever 5 siècles plus tard !! C’est incroyablement long, même pour une cathédrale et même pour l’époque !
Sachez que Napoléon a même donné 3 millions pour sa construction parce qu’il voulait se faire consacrer Roi d’Italie dans le Dôme de Milan ! Rien que ça ! En tout cas, cette cathédrale au style gothique flamboyant, toute de marbre blanc est tout bonnement hallucinante ! À faire passer toutes les autres pour de vulgaires chapelles de campagne. On l’appelle aussi le hérisson de marbre, pour ses 135 flèches pointant vers le ciel! De la plus haute, à 108 m de haut trône la Madoninna – La Petite Madone- qui veille sur la ville depuis 1774.
Le Dôme de Milan en impose vraiment et mérite une visite approfondie! Ce sont 2300 statues qui ornent la façade, créant ainsi une extraordinaire galerie d’art à ciel ouvert ! La cathédrale est composée de 5 nefs remplies de trésors historiques et les 52 colonnes qui supportent l’édifice représentent les 52 semaines de l’année.
L’entrée de la cathédrale est gratuite, mais certaines parties demandent un supplément, comme le baptistère, la crypte et la salle du trésor. L’accès aux terrasses de la cathédrale est également payant, mais vous garantit une vue inoubliable de la ville avec un océan de dentelles de pierre au premier plan ! À voir absolument !! Le dôme de Milan est dédié à la Nativité de Marie, et il est l’archidiocèse de la ville. Il est classé bien culturel italien et fait partie des pièces maîtresses du paysage patrimonial italien comme européen. C’est un peu la cerise sur le gâteau de votre séjour à Milan alors, prenez votre temps !
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Vous voyez à présent le Palais Royal construit à l’initiative de Marie-Thérèse d’Autriche, lorsque le duché de Milan était entre les mains de la maison des Habsbourg. Le duché est resté une possession autrichienne jusqu’à la conquête napoléonienne de 1796. À ce moment-là, Milan devient le siège du royaume d’Italie et le palais devient la résidence du vice-roi qui n’est autre que le fils adoptif de Napoléon 1er.
À la chute de l’Empereur, le royaume d’Italie qu’il avait établi en 1805 s’effondre avec lui. Est alors créé le royaume de Lombardie-Vénétie, dépendant de l’Empire d’Autriche. Milan est alors l’une des deux capitales avec Venise et le palais représentait donc le siège de la vice-royauté de ce nouveau royaume.
Transformé en musée au XIXe siècle, il accueille aujourd’hui de belles expositions venues tout droit des plus grands musées de la planète et fait partie des pôles culturels les plus importants de la ville. Le palais est classé bien d’intérêt culturel italien et vous pouvez bien évidemment aller le visiter si vous voulez voir tout ça de plus près. Le tarif dépend de l’exposition en cours.
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L’entrée dans la galerie la plus belle d’Europe fait sensation et votre regard est immédiatement attiré par sa somptueuse et impressionnante verrière ! C’est beau de partout, du sol au plafond. Un musée ne ferait pas mieux.
Surnommée le salon de Milan par la bourgeoisie qui aimait s’y retrouver, la galerie naît vers la fin du XXe siècle, lorsque l’architecte Giuseppe Mengoni gagne le concours lancé par la ville pour trouver comment relier la place du Dôme à la place de la Scala. Le passage est nommé après celui que l’on surnomme: “le père de la patrie”, le roi Victor Emmanuel II qui a joué un rôle primordial dans l’unification de l’Italie. Rappelons que l’Italie était, il n’y a encore pas si longtemps, divisée en plusieurs royaumes indépendants.
Pour ceux que ça intéresse et qui souhaitent comprendre dans les grandes lignes, comment tout ça s’est passé, je vous propose un petit rembobinage historique sur l’unification de l’Italie. Les autres, vous pouvez continuer votre balade dans les sublimes galeries !
Alors, lorsque Victor Emmanuel II devient roi du Piémont-Sardaigne, il nomme Cavour comme Premier ministre. Cavour rêve d’une Italie unifiée sous le royaume du Piémont, et il sait qu’il va avoir besoin d’aide militaire parce qu’à l’époque l’immense puissance autrichienne occupe une partie des territoires à conquérir. Il rencontre donc secrètement Napoléon III avec qui il se met d’accord sur une réorganisation de l’Italie. Napoléon lui promet le soutien de l’armée française en cas de guerre avec l’Autriche qui occupe la Lombardie dont Milan fait partie, et en contrepartie, il négocie plusieurs territoires, les actuelles régions Savoie/Haute-Savoie ainsi que la ville de Nice.
Lorsque la guerre, inévitable, entre l’Autriche et le Piémont est déclarée, la France débarque à la rescousse, repousse les Autrichiens et le Piémont-Sardaigne s’agrandit en Lombardie. C’est la première d’une succession d’annexions qui vont mener à la création de l’Italie unifiée. Le célèbre Garibaldi, autre héros de l’unification, va par exemple
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