Palazzo Bianco
Ce point d’intérêt est disponible en audio dans le circuit: Visiter Gênes, La “Superba” dall’Italia
Dans la Via Garibaldi, regardez en l’air un coup à droite, regardez en l’air un coup à gauche est le réflexe à prendre et à répéter plus d’une fois. Non pas pour s’assurer de votre sécurité, comme on le fait à un passage piéton, mais plutôt pour saisir à quel point Gênes est una città molto bella. Et tout spécialement par la présence de cette enfilade de palais, comme le summum du raffinement de la Renaissance génoise du XVIe siècle.
Auprès du Palazzo Bianco, on s’aperçoit rapidement que rien n’était trop luxueux pour l’aristocratie d’autrefois. Ou dans son cas pour Luca Grimaldi, qui fait construire ce bijou architectural vers 1530. À l’image de plusieurs résidences somptueuses de cette période, le palais finit par apparaitre sur la Lista dei Rolli, établie par les autorités locales. Traduction, Grimaldi et les autres nobles propriétaires doivent offrir l’hospitalité aux visiteurs d’État (princes, cardinaux, ambassadeurs…) à leurs propres frais. Et avec une Gênes enrichie par les croisades et puissante de par son commerce maritime, ce système va fonctionner à plein régime durant des siècles.
De 1658 à 1711, le Palazzo Bianco change deux fois de propriétaires. Dans les mains de Maria Durazzo Brignole-Sale, la bâtisse est remise au goût du jour par l’usage de revêtements externes plus clairs. Le résultat final est tellement sobre que le nom de Palazzo Bianco sera aussitôt adopté. En 1889, le palais revient à la municipalité.
Selon les ultimes souhaits de la dernière héritière, « Per la formazione di una pubblica galleria », l’adresse devient une pinacothèque publique. Les plus célèbres peintres génois y sont exposés, ainsi que les primitifs flamands et hollandais et les grands maîtres italiens, français et espagnols.
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