Helvetiaplatz

Vous voilà sur l’Helvetiaplatz, bordée par plusieurs musées.

Celui qui ressemble à un château est le musée d’Histoire de Berne qui retrace l’histoire de la ville du Moyen-Âge à nos jours. Vous y trouverez également une exposition permanente passionnante sur Einstein au 2e étage.

Vous avez aussi le musée d’histoire naturelle, de la communication, et pour les passionnés d’alpinisme, le musée alpin suisse.

Au centre de la place se trouve l’imposant monument commémoratif du world télégraph. L’idée d’édifier un monument pour l’union télégraphique internationale est née en 1908 à Lisbonne. On décide alors d’organiser un concours pour commémorer, en 1915, le 50e anniversaire de l’Union télégraphique internationale.

Cette union est née en 1865 à Paris sur l’initiative du gouvernement français, avec la signature d’une convention internationale signée par 20 pays. Son but premier était de réguler les normes à employer pour les systèmes de communication. C’est la plus ancienne organisation intergouvernementale technique de coordination. Elle est, depuis 1947, rattachée à l’ONU et son siège a été transféré de Berne à Genève. Aujourd’hui ses fonctions ont évolué avec le temps et elle gère aussi bien les fréquences radio, qu’internet ou les orbites des satellites !

Mais revenons à notre monument commémoratif. C’est le sculpteur italien Giuseppe Romagnoli qui fut sélectionné et qui nous livre une œuvre symbolisant les âmes des peuples unis par l’Union télégraphique internationale. Le personnage féminin au centre représente l’Union télégraphique et ses bras tendus unissent les figures qui l’entourent. Chaque statue représente une notion bien précise. Vous avez par exemple un homme qui tient un livre fermé symbolisant les connaissances acquises dans le passé et un autre tenant un livre ouvert pour les connaissances futures. On reconnaît également le travail, la famille, la souffrance, la fertilité, la défense de la justice, le chagrin, la charité et le dur labeur. Le monument est inauguré en 1922 et en 1965, on lui ajoute la plaque de bronze portant les noms des États membres de l’Union.

Ce monument, dressé devant le musée d’Histoire, rappelle l’importance de la communication entre les peuples, où qu’ils soient et quels que soient leurs moyens.