Le Musée océanographique

À flanc de falaise et quotidiennement en contemplation de la « Grande Bleue », le musée océanographique apparaît tel un majestueux palais de la mer.

Après 28 expéditions sur les eaux de la Méditerranée et de l’Océan Atlantique, le Prince Albert Ier revient sur Monaco encore plus passionné du monde marin qu’il ne l’était. Sa ferveur est telle, qu’il envisage pour la première fois de créer, dans la Principauté, un site autour de la biologie marine et de ses collections scientifiques personnelles.

Cette lubie, il parvient à en faire une réalité, car en 1906 naît l’Institut océanographique. Une fondation reconnue d’utilité publique qui repose sur deux établissements : la Maison des Océans à Paris et le Musée océanographique de Monaco, ici devant vous. Depuis qu’il a ouvert ses portes en 1910, le site culturel ne tarit pas d’éloges sur son savoir-faire. Sur ses 6000 m² sont réparties diverses attractions.

Il y a un espace appelé Monaco et l’Océan, dédié à l’exploration et à la protection, auquel s’ajoutent d’autres expositions temporaires thématiques. Puis, des coins spécialement dédiés aux coraux et aux tortues qui, certaines en provenance du Mali, ont été offertes au Prince Albert II. Mais aussi un escape game ludique à partager en famille ou entre amis. Sans oublier le temps fort de la visite, que sont les 90 bassins et aquariums logeant près de 6000 espèces de poissons et d’invertébrés.
Avec tout ça, l’immersion dans le monde sous-marin vous pend clairement au nez. Même le commandant Cousteau s’est prêté au jeu en dirigeant la propriété entre 1957 et 1988.

Enfin, tout ça pour dire que fidèle à la volonté de son Fondateur, le musée océanographique sait « réunir dans un même éclat les deux forces directrices de la civilisation : l’Art et la Science ».
À méditer !