La Rambla

Vous rejoignez l’avenue la plus célèbre de la ville, mais également la plus encombrée : les fameuses Ramblas. Si vous la voyiez du ciel, vous vous rendriez compte que la Rambla est construite sur le lit d’une rivière asséchée. On la voit zigzaguer doucement à travers la ville.

D’ailleurs, le mot catalan “Rambla” est dérivé du mot arabe “Ramla” qui signifie sable, mais que l’on utilise plus communément pour parler d’un petit cours d’eau souvent à sec. C’était le cas de celui de Barcelone, que l’on décide donc de recouvrir pour construire une avenue qui deviendra l’emblème de la ville.

C’est une immense voie piétonne bordée d’arbres et entourée de chaque côté par deux voies carrossables. Vous y croiserez des artistes de rue, des kiosques à l’ancienne et il faut bien l’avouer, pas mal de monde ! Elle vous permet de traverser tout le centre historique, depuis la place de la Catalogne jusqu’à la mer, en débouchant sur le monument de Christophe Colomb.

J’en profite pour lever le voile sur le mystère de la statue du navigateur. Si vous allez jusqu’au port de Barceloneta, ce qui est fortement recommandé pour profiter de son ambiance au bord de l’eau, vous verrez que Christophe Colomb tend le doigt dans une direction. Personne n’est d’accord sur ce qu’il pointe.

Certains disent qu’il signale le port de Gênes, sa ville natale, mais ce n’est pas la bonne direction. D’autres pensent qu’il signale le Nouveau Monde, de façon plus symbolique que géographique, puisque pour être exact, il devrait pointer le sol et avouons que ce serait bizarre. Mais l’hypothèse la plus récente affirme qu’il pointe du doigt les Indes, les vraies. Là où il voulait vraiment aller. Force est de constater que s’il était parti du port de Barcelone, c’est bien la direction qu’il aurait empruntée.

Pas de doute de votre côté, poursuivez votre chemin en direction de notre prochain point d’intérêt.