Top 10 des meilleures spécialités culinaires de Lyon
Adoubée “Capitale mondiale de la Gastronomie” en 1935, Lyon est un Eldorado pour les amateurs de bonne cuisine. La ville est célèbre pour ses nombreux restaurants étoilés Michelin et ses mythiques “Bouchons” lyonnais.
Mais, que mange-t-on à Lyon ? En quoi la gastronomie lyonnaise est-elle si exceptionnelle ?
En tandem avec Paris, Lyon offre un magnifique aperçu de la cuisine traditionnelle française. De fait, chaque région de France se distingue brillamment par ses spécialités culinaires. Avec les années, ce patrimoine régional a parfois été influencé par diverses saveurs venues d’ailleurs. Or, au fil des siècles, Lyon a su maintenir, et même sublimer sa cuisine d’antan.
Certains diront que l’on mange à Lyon ce que la France a de meilleur ! En témoignent les Halles Paul Bocuse, véritables institutions de la gastronomie française. Ce lieu unique est un carrefour des saveurs, des senteurs et des beaux produits. Une invitation royale à passer à table, finalement.
Que manger à Lyon ? Notre sélection de 10 spécialités lyonnaises
La culture du “bien manger” est une religion à Lyon. D’une rue à l’autre, vous découvrirez sans cesse de nouvelles recettes, parfois vieilles de 200 ans et plus ! Parmi les spécialités, vous retrouverez le copieux mâchon du week-end, les coussins lyonnais, le saucisson brioché, la praluline et les délicieuses petites bugnes d’hiver… À dévorer sans modération.
1. Le Saucisson chaud
Historiquement, la cuisine lyonnaise fait la part belle à la charcuterie. Parmi les recettes populaires, le saucisson chaud est sûrement le meilleur exemple. Souvent garni de truffes ou de pistaches, ce saucisson cuit est servi coupé en tranches, accompagné de pommes de terre à l’eau, de lentilles, de salade, et d’une délicieuse sauce au vin rouge. Avec une entrée aussi généreuse, le repas pourrait bien s’arrêter là !
2. La salade lyonnaise
Élaborée au XVIe siècle, la salade lyonnaise est une revisite de la salade de pissenlits, mettant en valeur les produits rustiques lyonnais. Dans un équilibre de chaud/froid, les feuilles de salade se retrouvent garnies de lards, de croutons et d’un œuf poché bien coulant, c’est un délice ! Naturellement, elle connut un vif succès, et ne tarda pas à s’imposer comme une spécialité de la ville.
3. La cervelle de canut
Cette préparation fromagère aux herbes fraîches est un hommage aux canuts, les anciens travailleurs de la soie du Vieux-Lyon. À l’époque, faute de moyens financiers, les ouvriers préparaient ce mélange en substitut de cervelle d’agneau. D’où le nom “cervelle de canut”. Aujourd’hui, on l’élabore à l’aide de fromage blanc égoutté, d’ail, d’échalote, de ciboulette et de persil. Puis, servie dans un petit bol, elle se consomme volontiers sur une belle tranche de pain grillée à l’apéritif.
4. Le Tablier de sapeur
Les bouchons lyonnais – petits restaurants historiques de Lyon – savent parfaitement valoriser les abats (les parties animales autres que la chair). La preuve avec le fameux tablier de sapeur, une spécialité à base de gras-double de bœuf. Généralement préparé pané et cuit au vin blanc, il s’accompagne à merveille de sauce gribiche (œufs, moutarde, câpres, persil, estragon) et de pommes de terre à l’eau. Un plat authentiquement lyonnais que vous trouverez difficilement hors des murs de la Capitale des Gaules !
5. Les Quenelles
Oubliez les quenelles spongieuses traumatisantes de votre enfance. Les quenelles lyonnaises sont d’une tout autre catégorie ! Préparées natures, à la volaille ou au brochet (la plus célèbre), elles se hissent au palmarès des spécialités typiquement lyonnaises. Gare aux petits estomacs, il s’agit d’un plat copieux que l’on déguste traditionnellement en hiver, pour affronter le froid piquant.
6. Le poulet Célestine
L’histoire de cette recette est une Ôde à l’amour ! On raconte qu’elle fut inventée par Rousselot, un chef cuisiner lyonnais épris de sa patronne, Célestine Blanchart. Le prétendant aurait mis au point cette préparation gourmande pour tenter de la séduire… Et ce fut un triomphe ! Pour connaître le goût d’une demande en mariage réussie, imaginez un poulet entier sauté avec des champignons et des tomates. Avant d’être flambé au cognac et au vin blanc, puis assaisonné d’ail et de persil.
7. Les Cardons
Voisins rustiques et rarissimes des bettes, les cardons font fureur dans les cuisines lyonnaises. Les habitants les préparent souvent à l’approche des fêtes de fin d’année, en raison de leur coût assez important au kilo. En revanche, vous en trouverez sans souci dans la majorité des bouchons lyonnais. Les cardons sont gratinés au four, pour faire ressortir leur bon goût d’artichaut, c’est un vrai régal.
8. La Tarte aux pralines
Dessert emblématique de la cuisine lyonnaise, la recette de la tarte aux pralines roses fut inventée en 1970, par le chef lyonnais Alain Chapel. Inspirée de la praluline, une délicieuse brioche aux pralines roses (à déguster impérativement lors de votre visite de la ville). La tarte aux pralines est composée de pralines roses, de crème fraîche, de crème épaisse, le tout sur un lit de pâte brisée pur beurre. Une pâtisserie simple, généreuse et régressive à souhait !
9. Le Saint-Marcellin
Levons tout de suite le voile, le Saint-Marcellin n’est pas typiquement Lyonnais, mais c’est tout comme ! Originaire d’un petit village éponyme proche de Lyon, il doit son succès à la Mère Richard, une institution fromagère, située dans les Halles Paul Bocuse du 3e arrondissement. Aujourd’hui, sa texture crémeuse et son bon goût de lait de vache régalent aussi bien à l’apéritif qu’en fin de repas. Sa croûte douce, dite “fleurie” en fait un des fromages préférés des Français.
10. Le vin du Beaujolais ou un Côte du Rhône
Les environs lyonnais sont célèbres pour leur production viticole. Qui n’a jamais entendu parler du Beaujolais ou du Côte du Rhône ? Un grand moment pour les amateurs de bons crus, car Lyon se situe à la frontière de ces deux territoires viticoles. Pour accompagner au mieux votre repas, n’hésitez pas à demander la suggestion du chef ! Un petit mot sur la tradition du Beaujolais Nouveau : l’appellation regroupe dix crus, tous à base du cépage Gamay. Depuis 1951, la France entière qui célèbre le Beaujolais chaque troisième jeudi de novembre. Cette année-là une loi a imposé aux producteurs de vin d’appellation d’attendre le 15 décembre avant de commercialiser leur marchandise. Les vignerons du Beaujolais protestèrent et obtinrent que leur vin soit vendu avant cette date. La tradition du Beaujolais Nouveau était née !
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