Top 11 des spécialités culinaires à Orléans

Avant de passer aux fourneaux, les habitants et les restaurateurs d’Orléans ne sauraient esquiver l’étape du marché. Ce moment de vie quotidienne débordant de bonne humeur est assez représentatif du menu à venir. À la surprise générale, les terres environnantes du Centre Val de Loire sont de véritables viviers horticoles. La terre, d’une richesse inouïe, produit naturellement des quantités extraordinaires de produits frais. À tel point, qu’une bonne partie de ces productions de la région taillent la route jusqu’à Paris, pour fournir les cuisines des meilleurs restaurateurs de la capitale.

Ces paysages fructueux ont donné naissance à de nombreuses spécialités au « bon goût de la nature ». Les fruits et légumes sont les pièces centrales de l’assiette du Loiret. Les saveurs sucrées, directement issues des fruits des environs, promettent des friandises plus naturelles les unes que les autres.

Vous retrouverez même ces saveurs fruitées jusque dans votre verre, pour accompagner votre repas typiquement Orléanais. Aussi, un tour gourmand de la ville est vivement conseillé. En particulier pour ceux qui aiment découvrir une destination par la nourriture et les moments conviviaux !

Que manger à Orléans ? Notre sélection de 11 spécialités orléanaises

Les Orléanais ont le goût de la tradition. Quitte à repêcher les recettes de leurs ancêtres, vieilles de plusieurs siècles. Une fois remise au goût du jour, les locaux jouent le jeu de la découverte et favorisent les producteurs pour leur démarche engagée pour leur patrimoine historique et spécialité culinaire. 

Dans la continuité de la préservation des recettes et savoir-faire anciens, Orléans voit émerger des confréries de protection des mets qui leur sont chers. Vous retrouverez, notamment, la confrérie de l’Andouille de Jargeau qui se fera un plaisir de vous recommander les meilleures tables.

1. Le cendré d’Olivet

Ce fromage au lait de vache originaire de l’Olivet, proche d’Orléans, bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée. Facilement identifiable à sa croûte grise et à son odeur terreuse, due à sa méthode de conservation à même la cendre. Lors de sa dégustation, vous reconnaîtrez naturellement le bon goût et la texture crémeuse du lait de vache. Puis, des notes de parfum délicates, contrebalancées par le goût plus caractériel de sa croûte. Il s’agit là, d’un fromage caractérisé par sa conservation à même la cendre. Dans l’objectif de former sa croûte grise et de créer son agréable odeur de terre pour cette spécialité Orléans.

2. Le vinaigre d’Orléans

Cela va de soi, inutile d’avaler une grande gorgée de ce vinaigre pour prétendre connaître sa saveur brute ! Pour la petite histoire, les célèbres vins de Loire étaient autrefois acheminés par bateaux. Cependant, il n’était pas rare qu’une fois à bon port, les bouteilles arrivent “piqués” et soient donc, imbuvables. Pour pallier ces pertes, les marchands orléanais décidèrent de travailler ce vin « perdu », pour le proposer à la vente en tant que vinaigre. Eurêka, le succès fut immédiat ! Encore aujourd’hui, les meilleurs établissements culinaires utilisent le vinaigre d’Orléans pour sa large gamme aromatique dont les moutardes et vinaigres de Martin Pouret. 

3. Le safran du Gâtinais

Épice noble par excellence, issue de la fleur de crocus, qui fit la renommée du Gâtinais des siècles durant. Malgré ce succès, la production méticuleuse de cette épice fut progressivement abandonnée jusqu’en 1987. Cette même année, Orléans vit émerger les producteurs “Safraniers du Gâtinais”, prêt à revaloriser le savoir-faire presque oublié de leurs aînés. La production du safran est un travail d’orfèvrerie, nécessitant patience et délicatesse. Les pistils des crocus, récoltés à la main, seront mis en pot avec tout autant de minutie pour être vendus à prix d’or ! À Orléans, vous goûterez le safran dans des plats 100% locaux, composé d’une belle pièce de viande ou d’un poisson fraichement pêché de la Loire. Le rendez vous des gourmets.

4. Les fruits et légumes frais de l’Orléanais

Les environs d’Orléans sont constitués d’une terre riche et productive, favorisant considérablement les productions horticoles. Ainsi, vous trouverez sur les marchés et dans la gastronomie locale, des étals larges et abondants de fruits et légumes d’ici. Ces derniers fournissent même un bon nombre de cuisines parisiennes. Parmi les produits phares, vous retrouverez les fraises, poires, pommes et cerises… Du côté des légumes, même constat : la liste est longue comme le bras !

5. L’andouille de Jargeau

Voilà une préparation charcutière incontournable d’Orléans. Les charcutiers passionnés de Jargeau se transmettent la recette ancestrale de leur andouille multiséculaire. Celle-ci se prépare selon une méthodologie 50/50 de tripes et de chair de porc hachées. La viande est ensuite fourrée dans un large boyau de porc. À la carte des restaurants et bistrots traditionnels d’Orléans, l’andouille de Jargeau est servie avec une purée de pommes de terre pour renforcer son origine du terroir. Même si l’andouille n’est pas appréciée de tous, les amateurs conviendront que celle-ci est un vrai délice.

6. La moutarde d’Orléans

Dijon n’a qu’à bien se tenir, la moutarde d’Orléans a décidément tout pour plaire. Elle est élaborée à partir du fameux vinaigre d’Orléans, de sel de Guérande et de graines produites localement. Un producteur amoureux des traditions oubliées a remis au goût du jour cette sauce au bon goût d’ici ! En collaboration avec les agriculteurs du Val de Loire, une filière locale de graines de moutarde, indispensable à la préparation à même vue le jour. Les petits pots, vendus dans le commerce et toutes les épiceries de la ville, constituent également un délicieux souvenir à emporter ou à offrir.

7. Les macarons aux fruits

Seulement quelques années auront suffi à ces douceurs aux fruits pour s’imposer en tant que spécialités orléanaises. Les macarons aux fruits sont de délicieux représentants des productions locales. Ces biscuits miniatures se déclinent en 4 saveurs originales, mais bien connues des locaux. Au choix : fraises déglacées au vinaigre d’Orléans, compotée de poire et gingembre, crémeux noisette ou confit de pétales de rose… Naturellement, devant une telle sélection, il est urgent d’y goûter entièrement.

8. Le Cotignac d’Orléans

crédit photo wikimédia

Cette friandise on ne peut plus locale est si ancienne que sa date de création est tombée dans l’oubli. Le cotignac est une gelée de coing, adorablement présentée dans une boîte ronde en épicéa. Autrefois prescrit par les médecins-hygiénistes du XVIIe. La gourmandise fruitée n’a pas tardé à se faire adopter par les grands noms de la Cour. Le cotignac était d’ailleurs un cadeau couramment offert à Louis IX et ses proches. De nos jours, la noblesse a laissé place aux habitants d’Orléans qui en sont fans depuis leur plus tendre enfance !

9. la praslines de Montargis

De chaque côté de la France, les pralines ont la cote ! À Orléans, les “praslines de Montargis” ont su conquérir le palais des gourmets. Il s’agit d’amandes grillées à cœur et caramélisées, dont le croquant et l’arôme sont presque addictifs. À l’origine, elles furent mises au point par l’officier de bouche à l’époque du XVIIe siècle, pour répondre à la demande constante de la cour du roi Louis XIII.

10. La bière Johannique

Aussi connue sous le nom de “bière de Jeanne d’Arc”, cette bière blanche rafraichissante s’invite à toutes les terrasses des beaux jours. Les locaux l’apprécient pour son petit goût de miel de Bruyère. À la dégustation, on retrouve également une saveur équilibrée à la fois douce et amère. Cette balance est due au mélange de houblon, d’épices et d’écorces d’agrumes qui composent cette bière emblématique d’Orléans.

11. La Poire d’Olivet

Le plus surprenant dans cette eau-de-vie datant du Moyen-Âge, c’est probablement son mode de production ! Accrochez-vous : les producteurs-arboriculteurs suspendent directement les bouteilles dans les poiriers, dont l’emplacement est confidentiel ! Les poires naissantes se développent alors à l’intérieur de leur prison de verre. Une fois arrivées à maturité, il est temps de récolter les bouteilles pour les remplir d’alcool de poire.  Enfin, direction la macération pour une modique durée de trois ans. Impressionnant n’est-ce pas ?