Top 20 des spécialités culinaires à Paris

Séjourner à Paris, c’est déguster ce que la France a de meilleur ! La capitale est autant le centre névralgique du pays que le temple de sa gastronomie avec ses nombreux plats. Vous y trouverez de tout, des mets traditionnels ou surprenants, mais surtout des produits d’une qualité fantastique qui plairont à tout le monde.

Difficile d’imaginer la Ville Lumière autrement qu’aujourd’hui. Avec ses boulevards, ses institutions, son quartier d’affaires et bien sûr, ses cafés typiques qui ne désemplissent pas de la journée. Pourtant, Paris était autrefois un territoire agricole dynamique, aux rendements exemplaires.

De la diversité de son terroir naquirent plus de spécialités que ce top ne pouvait en contenir !

Dans les rues de la capitale, laissez-vous aller au gré des brasseries ou des restaurants étoilés, de la cuisine de rue, ou les maisons traditionnelles. Chaque cuisine possède sa propre identité et les établissements culinaires de toute taille se disputent jusqu’aux plus petits recoins de la capitale.

Que manger à Paris ? Notre sélection de 20 spécialités parisiennes

Les tops des meilleurs chef.fes et adresses semblent se renouveler chaque semaine… Certainement parce que Paris est un choc des cultures et des saveurs. Les cuisines des quatre coins du monde y rencontrent les spécialités françaises quasi ancestrales. Vous aurez bientôt une infinité d’arômes à portée de fourchette et pour votre plus grand bonheur !

1.La Baguette

Impossible de commencer notre top sans placer la star des pains français à son sommet ! La baguette est un emblème de France. Sa forme longiligne et son goût inimitable lui valent une reconnaissance à l’international ainsi qu’un classement au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Indispensable au petit-déjeuner avec du beurre et de la confiture, au déjeuner, elle constitue la base des sandwichs les plus croustillants. Enfin, au dîner, sa mie moelleuse imbibe parfaitement les sauces gourmandes au fond de l’assiette. Pour déguster les meilleures baguettes de pain de Paris, orientez-vous chez un véritable artisan boulanger. Ce sont eux, les maîtres d’œuvre, qui perpétuent la tradition de sa préparation et en garantissent la qualité.

2. Les bouchées à la Reine

Derrière ce nom tout en finesse se cache une spécialité parisienne plus délicate encore. Il s’agit d’une croustade individuelle en pâte feuilletée, généreusement garnie d’un mélange de volaille, de jambon, de ris de veau et champignons coupés en dés. Le tout est lié avec une épaisse sauce au choix : forestière, béchamel ou suprême. Un peu d’histoire pour vous faire patienter en attendant votre plat ? Les bouchées à la reine ont été élaborées à Versailles par les cuisiniers de la cour au 18e siècle. Cette délicieuse création fut élaborée à la demande de la reine Marie Leszczynski, l’épouse de Louis XV. Celle-ci souhaitait qu’un plat aphrodisiaque soit servi régulièrement à son mari pour le fidéliser.

3. La soupe à l’Oignon

La soupe à l’oignon (ou Gratinée des Halles) voici une entrée gourmande, typique des brasseries parisiennes. À l’origine, elle était servie aux manutentionnaires des anciennes Halles qui travaillaient de nuit. Recouverte d’une couche de fromage gratiné et de croûtons, cette soupe se compose de bouillon et d’oignons confits au beurre. La légende raconte qu’elle fut inventée un soir par le Roi Louis XV qui se trouvait alors dans sa loge de chasse, et dont le garde-manger ne comprenait plus que du pain et des oignons.

4. Le croque-monsieur

D’une simplicité enfantine et pourtant si bon, le croque-monsieur est une des spécialités parisiennes (et françaises) les plus répandues hors de nos frontières. Depuis sa création dans les années 1900, le croque-monsieur figure à la carte de la plupart des brasseries de la capitale. Il se compose de deux tranches de pain de mie, garnies de jambon de Paris cuit et de sauce béchamel. Avant cuisson, le dessus du pain est recouvert d’une épaisse couche de fromage à gratiner. Dans une version encore plus copieuse, le croque-monsieur est coiffé d’un œuf au plat et devient… le croque-madame.

5. La soupe poireaux-pomme de terre

N’en déplaise aux autres régions de France, la soupe de poireaux ultrapopulaire du pays est bel et bien née à Paris ! Autrefois, on l’appelait d’ailleurs “le potage parisien”. Difficile de faire plus élémentaire dans sa préparation, elle se compose de poireaux, de pommes de terre, de quelques oignons caramélisés et d’un peu d’ail. Après cuisson, les ingrédients sont mixés pour obtenir une texture lisse et veloutée. La soupe est ensuite servie bien chaude, accompagnée de pain frais ou de croûtons. C’est un vrai délice pour se réconforter en hiver !

6. Le hachis parmentier

Si votre objectif est de combler une faim d’ogre, c’est définitivement le plat qu’il vous faut. Élaboré à base d’ingrédients de base, le hachis parmentier est un plat populaire par essence. La recette originale est un gratin de purée de pommes de terre onctueuses, sur un lit de viande de bœuf hachée. Une variante plus gourmande (et plus coûteuse) remplace le bœuf par des cuisses de canard confit effilochées. Cette spécialité fut nommée d’après une idée de M. Antoine Parmentier, qui l’inventa afin de lutter contre la famine. Apothicaire de métier, M. Parmentier était alors convaincu que la pomme de terre pouvait combattre la faim. Sa détermination le poussa jusqu’à la cour, où il fit goûter son hachis au Roi Louis XVI lui-même !

7. L’Entrecôte-Frites

Un plat simple, consistant, mais toujours gagnant ! Aussi appelé « steak-frites », ce plat remonterait au XIXe siècle, du temps où le quartier de la Vilette accueillait encore des abattoirs. Les bouchers préparaient l’entrecôte avec du beurre aux herbes, accompagnée de « pommes Pont-Neuf », qui seraient les ancêtres de nos frites actuelles.

8. Le Bœuf Miroton

Plat traditionnel de la cuisine française, le bœuf miroton a vu le jour à la fin du 18e siècle. À l’époque, Balzac le surnomme “le plat de Madame Pipelet”. Pour préparer un miroton de bœuf, la viande est préalablement cuite dans un pot-au-feu (un bouillon mijoté de légumes d’hiver et de paleron de bœuf). Les morceaux de viande restants de ce premier plat sont ensuite mêlés à une belle quantité d’oignons, d’ail, d’huile d’olive et de vin rouge. Avant le service, on y ajoute parfois quelques cornichons vinaigrés, pour une pointe d’acidité.

9. L’Opéra

Cette pâtisserie gourmande est composée d’une couche de biscuit « Joconde », de ganache au chocolat, et de crème au beurre au café. Elle aurait été inventée en 1955 par le pâtissier Cyriaque Gavillon de la Maison Dalloyau. Son épouse, trouvant une ressemblance entre le gâteau et la scène de l’Opéra Garnier, l’aurait alors baptisé « Opéra ».

10. Le Flan parisien

Synonyme du flan pâtissier, cette douceur crémeuse est un incontournable de toutes les boulangeries-pâtisseries françaises. Lointain cousin de Pastel de Nata portugais, une part de flan parisien n’a pas son égale d’un point de vue quantitatif ! Dans l’appareil à flan comme on dit, on mélange des œufs, du lait, du sucre, de la fécule de maïs et de la vanille. La préparation est ensuite cuite sur une pâte brisée et à l’occasion, agrémentée d’abricots. Sa grande popularité a donné naissance à d’autres saveurs, comme le  flan au chocolat, au caramel, à la noix de coco et, plus rare, le flan aux fruits confits. Nous vous laissons le soin de départager les plus originaux !

11. Les Fromages

Voilà un autre cliché national qui, pour le coup, est aussi vrai qu’observable : les Français raffolent du fromage ! Les fromages produits à Paris et en Île-de-France sont doux et très agréables à la dégustation. Le plus connu des fromages d’Île-de-France est certainement le Brie de Meaux, au lait de vache, reconnaissable à sa texture crémeuse et sa croûte tendre. Aucun fromage n’est laissé de côté quand arrive la fin de repas ou à l’heure de l’apéro, tous les fromages du pays seront de la partie.

12. Le Croissant

Parmi les symboles de finesse et de gourmandise, le croissant parisien pourrait bien s’emparer de la première place… Véritable mythe du petit-déjeuner français, le croissant au beurre est sur toutes les tables du matin, à tous les buffets d’hôtellerie et on ne le concocte nulle part aussi bien qu’à Paris. En boulangerie, il va souvent de pair avec le pain au chocolat, une autre institution de la viennoiserie française.

13. Les chouquettes

Il s’agit de petits choux creux parsemés de sucre perlé avant la cuisson. Une chouquette “réussie” est bien ronde, croustillante à l’extérieur et moelleuse une fois en bouche. Parfois, certaines chouquettes sortent du four légèrement caramélisé en raison d’une surcuisson, mais ne sont pas moins bonnes pour autant. Ces mini viennoiseries se vendent en boulangerie, à l’unité ou aux 100g. Une seule d’entre elles aura un effet madeleine de Proust pour bon nombre de Français.

14. Le Macaron

Dans le carré d’or des grands classiques de la pâtisserie française, vous retrouverez le macaron parisien, également appelé macaron lisse. Reconnaissable à sa petite taille, sa forme arrondie, ses deux coques délicates aux amandes, liées par une ganache aromatisée. Le macaron parisien séduit toutes les papilles. En boutique, on en trouve à tous les goûts à condition qu’ils soient naturels ! À l’approche des fêtes de fin d’année, vous en trouverez même en versions salés, au foie gras, au champagne ou aux truffes d’été par exemple, selon les recettes. Les grandes maisons de la gastronomie française ont su, au fil des siècles, ériger ce goûter royal au rang d’icône. Un rendez vous à ne pas manquer…

15. Le Paris-Brest

Derrière cet élégant gâteau en forme de couronne se cache la campagne de publicité la plus gourmande qui soit. En effet, le Paris-Brest est un dessert à base de pâte à choux fourrée de crème mousseline pralinée et parsemée d’amandes effilées. Le tout en forme de couronne… Ou plutôt de roue de vélo ! Eh oui, en 1909, un pâtissier de la Maisons-Laffitte reçoit pour mission d’élaborer une pâtisserie afin de promouvoir la course de vélo Paris-Brest-Paris, entre la ville de Paris et la Bretagne. Le succès fut immédiat et les paris-brest n’ont plus quitté les vitrines des pâtisseries parisiennes depuis !

16. Le Saint-Honoré

Le Saint-Honoré est un bel exemple d’élégance et de savoir-faire pâtissier. C’est également une spécialité emblématique de la capitale, créée au 19e siècle par la maison Chiboust.  Le nom « Saint-Honoré » fait référence à la rue de cette célèbre maison parisienne : la rue Saint-Honoré. Cela tombait plutôt bien, en sachant que le Saint Patron des pâtissiers et boulangers n’est autre que Saint-Honoré lui-même ! Le gâteau se compose d’une pâte feuilletée et de crème chantilly, cerclées de petits choux garnis à la crème chiboust et recouvert d’une coque en sucre caramélisé. Vous le reconnaîtrez à la finesse du pochage de la crème chantilly, ainsi qu’à sa superbe couronne de petits choux couverts de caramel ! Les amateurs ne s’y trompent pas…

17. Le Mille-feuille

Le Mille-feuille est un gâteau ancien qui associe technicité et saveurs emblématiques de la pâtisserie française. C’est certainement ce mélange de savoir-faire qui le rend aussi culte et délicieux. Datant du début du 19e siècle, le mille-feuille se compose de 3 couches de pâte feuilletée, superposées et en alternance avec de la crème pâtissière à la vanille. Pour finir le montage, le mille-feuille est habilement décoré de fondant blanc et noir ou (en version plus moderne) d’une fine couche de sucre glace. Reconnaissons qu’il n’est pas très pratique à manger, mais quel régal une fois coupé.

18. Le Baba au rhum

Aussi connu sous le nom de “savarin”, le baba au rhum est un dessert copieux fortement apprécié des épicuriens ! Vous le trouverez surtout en portion individuelle plutôt qu’en format à partager. Le baba prend la forme d’une pâte levée, trempée dans un sirop à base de rhum ou de kirsch (parfois pendant plusieurs jours !). Avec la dégustation, la brioche imbibée est coiffée d’une crème chantilly tout en légèreté.

19. La Tarte amandine

Nom répandue de la traditionnelle tarte Bourdaloue, au nom éponyme de la rue Bourdaloue où elle fut créée au 19e siècle. Ce dessert tout en gourmandise est un vrai plaisir régressif. La tarte amandine est composée de poire pochée, déposée sur un fond de pâte sablée et recouverte à hauteur de crème d’amande ou de frangipane.

20. Le Grand Marnier

Créée en 1880 par Louis-Alexandre Marnier dans les Yvelines, cette liqueur se compose d’écorces d’oranges amères macérées dans du cognac pendant plus d’un mois. Il peut se consommer pur, avec glaçons, ou en cocktail. Il est aussi souvent utilisé en cuisine, comme dans les fameuses crêpes Suzette, préparées avec du sucre caramélisé, du beurre, des zestes et jus d’orange, et bien entendu du Grand Marnier !